Nous lisons dans l'Ecclésiaste: « A toute chose sa saison, et à toute affaire sous les cieux son temps. Il y a... un temps pour se taire, et un temps pour parler. » Une personne qui lisait cela en fut très frappée. Que de fois, se dit-elle, on prononce à la légère des paroles qu'on voudrait ensuite pouvoir retirer! Au fait, l'inharmonie dont nous souffrons provient fréquemment de ce que l'erreur a été exprimée à haute voix. De tout temps les sages ont reconnu qu'il importe de choisir et de peser ses paroles. Un vieil adage nous conseille de « compter jusqu'à dix avant de parler; » ce procédé peut être utile, mais il n'indique pas quelle doit être la qualité de nos pensées et de nos discours. Pour parler d'une manière constructive, il faut comprendre que la parole a sa source dans le penser juste.
Jacques déclare: « La langue, aucun homme ne peut la dompter. » Cet exposé concis implique que la langue ne saurait être domptée par la volonté humaine. Pour obtenir ce résultat, il faut avoir recours à un pouvoir supérieur. Si l'égotisme ou la présomption nous font parfois broncher, ne nous décourageons pas; car la langue peut être domptée, subjuguée, et devenir obéissante à la Vérité dans la mesure où nous comprenons et maintenons le statut réel et spirituel de l'homme.
La Science Chrétienne enseigne que Dieu, l'Esprit, est le seul créateur; que l'homme image et ressemblance de Dieu, est spirituel. Ceci nous fait voir que la vraie conversation est spirituelle: c'est ce qui déclare le bien. La Bible nous donne cette exhortation: « Conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile du Christ. »
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