C'est le cœur plein de reconnaissance que je témoigne d'une magnifique guérison due à la Science Chrétienne.
En mai 1928, je tombai malade. J'eus tout à coup de la fièvre et de grandes douleurs. Le médecin qu'on avait appelé immédiatement diagnostiqua des crampes d'estomac. A sa prochaine visite il parla d'irritation de l'appendice et d'appendicite. On ne pouvait m'opérer, parce que je souffrais encore d'une profonde dépression nerveuse. Quand je quittai le lit quelques semaines plus tard, je pesais quinze kilos de moins qu'auparavant. Mon état était désespéré. Je ne pouvais pas travailler et la faiblesse m'empêchait pour ainsi dire de marcher. Le médecin m'envoya dans un autre hôpital situé loin d'ici. A mon arrivée, je fus radiographié et soumis aux examens usuels. Quelques jours plus tard, le docteur m'apprit que je pouvais tout de suite rentrer chez moi et que le médecin de la famille me donnerait des détails. Ce dernier me dit qu'il me restait peu de temps à vivre. En attendant, il m'envoya faire une cure de bains pour me tranquilliser. Là encore, les docteurs ne répondirent à mes questions que par des haussements d'épaules. J'eus une nouvelle crise d'appendicite et demandai qu'on m'opérât, mais on me dit que je ne survivrais pas à une opération. Lorsque les douleurs se furent un peu calmées, je retournai chez moi plus désespéré que jamais.
Pendant ces trois années de maladie, je n'avais pu prendre que des aliments très légers, mais ils me causaient encore des maux d'estomac et un malaise continuel; ma vie était si misérable que je résolus d'y mettre fin.
Une Scientiste Chrétienne qui de même que ses parents voyait depuis longtemps ma condition, me parla de la Science Chrétienne. Elle me donna un exemplaire du Héraut; je me sentais souvent mal, et pendant une de ces crises, alors que je lisais les témoignages de guérison, je ressentis une paix merveilleuse et je résolus d'étudier ces enseignements. Espérant que Dieu m'aiderait, j'allai chez une praticienne. Elle se montra pleine d'affection et entreprit de me traiter. Dès lors ma condition s'améliora visiblement et deux semaines plus tard j'étais affranchi du mal qu'aucun des médecins consultés jusqu'alors n'avait pu soit guérir soit soulager. Je pus travailler, manger de tout, et en quelques mois mon poids redevint ce qu'il avait été.
Je remercie de tout mon cœur notre Père-Mère Dieu pour Sa bonté et Son amour infinis; j'éprouve une sincère gratitude envers notre révérée Leader, Mary Baker Eddy, qui a légué au genre humain cette doctrine bienfaisante, et envers la praticienne qui m'a aidé à mieux comprendre les enseignements de la Science Chrétienne.
Reichenbach, Vogtland, Allemagne.
Je ne puis faire autrement que de m'associer à la reconnaissance exprimée par mon mari.
Avant d'arriver à la Science Chrétienne, nous traversâmes trois années difficiles et pleines d'angoisses. Mon mari était devenu tout à fait apathique; il passait des jours entiers sur un lit de repos, le visage tourné contre la muraille, sans dire un mot et sans pouvoir supporter qu'on lui parle. Comme je fus heureuse lorsque grâce à la pure vérité que Jésus avait enseignée, mon mari retrouva le courage de vivre!
Je remercie notre Père céleste des grandes bénédictions qu'il nous a accordées; je suis bien reconnaissante de ce que nos deux enfants aient été rapidement guéris de la coqueluche et de plusieurs autres maladies infantiles.
