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C'est le cœur plein de reconnaissance que j'envoie ce témoignage.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de septembre 1934


C'est le cœur plein de reconnaissance que j'envoie ce témoignage. Un auteur a dit: « L'heure la plus sombre précède l'aurore. » Pour moi tout était jadis bien sombre. Je travaillais beaucoup, j'avais une épouse dévouée et deux enfants, et je m'efforçais d'agir le mieux possible envers chacun; pourtant toutes les années un mal qui soi-disant datait de la guerre m'empêchait de travailler pendant deux ou trois mois.

Durant une de ces périodes de maladie, ma femme entendit parler de la Science Chrétienne par un ami qui savait que cette Science me ferait du bien; mais je répondis que s'il était à ma place, il désirerait ne pas avoir à s'occuper des cultes ou de n'importe quoi le dimanche matin. Les choses allèrent toujours plus mal; finalement un docteur déclara que j'avais un poumon détruit et l'autre sérieusement atteint. Le lendemain, jeudi, mon propre docteur vint me voir. Je lui communiquai le diagnostic de son confrère, et il dit que j'avais le cœur bien malade. Le vendredi ma femme alla chez le médecin pour savoir à quoi j'en étais réellement, et il lui fallut une demi-heure pour se remettre après avoir entendu l'arrêt du docteur, dont elle ne me fit jamais part.

Le samedi nous eûmes la visite du Scientiste Chrétien, qui annonça son intention de revenir le lendemain pour me parler. Ce dimanche fut pour moi une aurore glorieuse. Notre ami commença par me dire: « Vous avez sans doute crié à Dieu: Quel mal ai-je fait pour mériter ceci? » C'était bien là en effet ce que je demandais sans cesse, et cette remarque me fit dresser l'oreille. Notre ami m'expliqua ensuite que Dieu qui est Amour, ne saurait envoyer la maladie et ne la connaît pas. Comme résultat cet entretien, je pus faire trois kilomètres à pied le mardi suivant pour aller chez le docteur, tandis que je n'avais précédemment pu marcher sans aide. Le médecin fut très étonné et me dit: « Qu'y a-t-il donc? » Je le priai de m'examiner, car je désirais reprendre mon travail. Après m'avoir ausculté, il me dit qu'il ne m'avait pas trouvé autant de force depuis des mois. Le lendemain, j'assistai pour la première fois au culte de la Science Chrétienne, et n'oublierai jamais l'amour avec lequel on m'accueillit. Le lundi suivant j'allai au travail.

Environ quinze jours plus tard, je dus tenir ferme. Dans la soirée j'eus ce qui semblait être une crise du poumon, et ma femme et moi passâmes toute la nuit à déclarer le peu de vérité que nous connaissions alors, à lire la Bible et les périodiques de la Science Chrétienne, car nous n'avions pas encore le livre de texte. Mais le lendemain je me rendis à mes affaires, et me procurai promptement Science et Santé. Nous eûmes dès lors notre nourriture spirituelle, la Leçon-Sermon quotidienne contenue dans le Livret Trimestriel de Christian Science.

Je suis très reconnaissant d'avoir été guéri de diverses brûlures. Dans un cas d'accident j'ai appris une grande leçon. Ayant soudain le sentiment d'un danger extrême, je niai instantanément cette suggestion en déclarant qu'il n'y a d'autre pouvoir que Dieu. Quelques minutes plus tard, on nous ramenait notre garçon qui venait d'être renversé par une bicyclette. Je l'installai dans un fauteuil et lui demandai ce que son moniteur lui avait appris à l'École du dimanche de la Science Chrétienne; il me répondit: « Il n'y a pas de vérité dans la matière, papa; » et bien qu'il fût meurtri et couvert d'écorchures des pieds à la tête, on n'en voyait plus trace le lendemain. J'ai été guéri de tumeurs, et alors que je lisais dans Jacques: « La foi sans les œuvres est morte, » l'habitude de fumer me quitta; je puis dire avec reconnaissance que depuis ce moment je n'ai plus eu envie de fumer.

Je suis heureux de pouvoir aider mes frères à reconnaître et à servir le Dieu vivant, d'être membre de L'Église Mère et d'une Société de la Science Chrétienne, et d'avoir part à diverses activités; mais c'est seulement par des actes que je pourrai m'acquitter au moins en partie de ce que je dois à Dieu et montrer ma gratitude envers notre chère Leader; car grâce à la spiritualité qui lui permit de vivre si près du Père-Mère Dieu, elle put rendre à notre époque la vérité que notre bien-aimé Conducteur avait enseignée il y a dix-neuf siècles.

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