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Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1934


[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

En novembre 1933, dans l'espace d'une semaine, le Délégué à la Presse pour l'Ohio reçut soixante-quatre lettres pleines de bienveillance, où s'exprimaient la gratitude et l'appréciation concernant les diffusions radiophoniques sur la Science Chrétienne. Il s'agissait le plus souvent d'émissions faites par l'intermédiaire des studios. Pendant la même semaine, le Délégué du Maryland reçut vingt-huit lettres ayant trait à la transcription électrique portant le numéro trois, dans laquelle un ancien pasteur explique au cours d'une interview comment il est devenu Scientiste Chrétien.


Les guérisons suivantes résultèrent indirectement des auditions radiophoniques sur la Science Chrétienne: une femme souffrait depuis neuf ans d'une maladie de foie, qui avait pris un caractère aigu. Elle avait déjà été opérée et six médecins lui avaient dit qu'une seconde opération était nécessaire. Sur ces entrefaites, elle entendit chez elle une radiodiffusion de la Science Chrétienne. Plus tard elle alla au culte, parla avec un Scientiste Chrétien, et fut parfaitement guérie en trois jours. En outre, grâce à ce qu'elle avait appris concernant la vérité, son fils qui chômait depuis environ deux ans trouva du travail.


Un infirme, après avoir fréquenté pendant un certain temps les cultes de la Science Chrétienne, se tenait à l'écart et ne voulait plus entendre parler de ces enseignements. Mais ce qui était impersonnel ne le choquait pas; il entendait volontiers tous les matins une radiodiffusion sur la Science Chrétienne, et bientôt il eut de nouveau recours au traitement de la Science Chrétienne.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

En octobre 1933, les Délégués à la Presse représentant un grand nombre d'États et de pays reçurent de leur Chef une lettre annonçant l'existence de trois transcriptions électriques destinées à la radiodiffusion. Dès lors, ces transcriptions ont été diffusées environ cent vingt-cinq fois avec un succès marqué. Elles ont permis aux Scientistes Chrétiens d'apprécier davantage les diffusions radiophoniques de la Science Chrétienne. Elles ont également intéressé les non-Scientistes auxquels elles ont présenté entre autres les faits suivants: la Science Chrétienne est fondée sur la Bible; le principal ouvrage de Mrs. Eddy, Science et Santé, qui a sa place marquée à côté de la Bible dans les cultes de la Science Chrétienne, est une « clef » des Écritures.

En 1901, Mrs. Eddy dona au New York Herald une interview reproduite dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany (pp. 341—346); le journaliste lui ayant demandé quelle était son attitude concernant « les inventions matérielles modernes, » notre Leader répondit: « Oh! nous ne pouvons nous y opposer. Elles contribuent toutes à des modes de vie nouveaux, meilleurs, plus éthérés. Elles cherchent les essences affinées. Elles éclairent la voie conduisant à l'Église du Christ. Nous les employons, nous leur empruntons des images illustrant notre pensée. Elles nous frayent le chemin. »

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Une émission radiophonique faite récemment sous les auspices du Délégué à la Presse pour la Californie septentrionale fut suivie de lettres, dont deux relatent des bienfaits reçus par les auditeurs.

Une dame écrit qu'elle luttait contre ce qui semblait être un empoisonnement à la main. Un matin, elle fit un court trajet pour écouter l'émission radiophonique de la Science Chrétienne. Lorsqu'on lut les citations de la Bible et du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, elle trouva dans ces passages un sens nouveau pour elle. Elle ajoute: « Jamais une lecture ne m'a donné autant d'espoir et d'assurance. A ce moment, les choses changèrent pour moi. »

Une autre auditrice écrit que le matin à sept heures trente, elle reçut un télégramme venu de l'étranger et disant que sa mère bien-aimée avait passé. Quinze minutes plus tard commençait l'émission radiophonique de la Science Chrétienne, contenant ces paroles d'Ésaïe 61: 1—3: « L'Esprit du Seigneur, de l'Éternel, est sur moi; car l'Éternel m'a oint pour porter la bonne nouvelle aux humbles. Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le œur brisé, pour annoncer aux captifs la liberté et aux prisonniers l'ouverture de leurs prisons. » Ces assurances et leur profonde signification spirituelle remplirent sa pensée d'amour, et elle fut immédiatement guérie de son chagrin.

Un correspondant qui voyage dans un district de l'Est déclare que la radiodiffusion des cultes de la Science Chrétienne est suivie par un grand nombre d'auditeurs. A ce sujet, il écrit: « Je vois clairement que ces cultes sont comme des rayons de soleil qui pénètrent dans des centaines de foyers et d'institutions; ... ils font leur œuvre d'une manière calme et constructive, semant le grain dans une terre spécialement fertile. Nous avons une ample provision de ce grain, et de nos jours la radiodiffusion se trouve être une semeuse économique, efficace et offrant toute sécurité. »

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Après avoir déjà parlé de deux départements administratifs de L'Église Mère, examinons maintenant celui du Délégué à la Presse. Le Manuel de l'Église, à l'Article XXXIII, stipule la nomination du Délégué à la Presse pour L'Église Mère, lequel est en même temps Chef des Délégués du monde entier; le Manuel prévoit aussi la nomination d'un chef régional des Délégués à la Presse pour la Grande-Bretagne et l'Irlande. Ce même Article indique comment doivent être nommés les Délégués d'autres régions où existent des filiales de L'Église Mère. Là où il n'y a pas d'églises filiales, des Adjoints sont nommés soit par le Chef, soit par le Délégué national ou régional; mais s'il y a des filiales, les Adjoints du Délégué sont choisis par les comités directeurs des églises ou des sociétés locales. Le Délégué de L'Église Mère nomme les Adjoints dans les pays n'ayant encore aucune filiale de L'Église Mère — les îles Bahama, la Guyane anglaise, le Chili, l'Estonie, les États fédérés de la Malaisie, la Hongrie, l'Islande, Terre-Neuve, la Roumanie, le Territoire du Youkon; ce sont là les avant-postes d'une vaste organisation qui forme en même temps une grande famille.

Dans sa Section 2, le même Article du Manuel de l'Église définit en ces termes la tâche du Délégué à la Presse: « Corriger, d'une manière Chrétienne, les impostures répandues dans le public au sujet de la Science Chrétienne, les injustices commises vis-à-vis de Mrs. Eddy ou des membres de cette Église par la presse quotidienne, par des périodiques ou par les œuvres distribuées au public, quelle qu'en soit la nature. » D'aucuns pensent peut-être que la principale fonction des Délégués consiste à répondre aux observations défavorables; mais leur travail va plus loin, car lorsque la chose est possible, les Délégués font connaître d'avance aux rédacteurs, aux conférenciers et à d'autres personnes s'adressant au public les faits authentiques concernant la Science Chrétienne, son organisation et notre Leader.

A diverses reprises, Le Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne, conformément à la Section 6, Article I du Manuel, a assigné de nouveaux devoirs aux Délégués. Ainsi pendant quelques années et jusqu'en 1917, les Délégués s'occupaient de distribuer les publications, travail que font maintenant les comités de distribution nommés par les filiales, soit églises soit sociétés. Les Délégués à la Presse continuent sur demande à aider les églises et les sociétés qui voudraient que leur conférence sur la Science Chrétienne soit reproduite dans les journaux d'une manière satisfaisante; de plus, ils sont toujours heureux lorsqu'on les charge de faire insérer des annonces touchant les conférences, les cultes, les Salles de Lecture, car ceci leur permet d'entretenir de bonnes relations avec les gérants des journaux.

Avec l'autorisation des Directeurs, les Délégués entreprirent il y a près de cinq ans la préparation d'extraits hebdomadaires empruntés aux Leçons-Sermons. Reproduites par les journaux, ces citations ont aidé le public à se rendre compte que la Science Chrétienne est une religion fondée sur la Bible. En outre, aux États-Unis, les Délégués offrent aux feuilles locales des clichés reproduisant l'article religieux contenu dans The Christian Science Monitor; il n'y a pas encore une année qu'on a inauguré ce service, et pourtant le nombre des articles reproduits est déjà considérable.

Il importe évidemment que les bibliothèques publiques ou semi-publiques soient bien pourvues en ce qui concerne les publications autorisées de la Science Chrétienne. Dans ce domaine les Délégués à la Presse se sont rendus utiles: ils ont augmenté ces collections et ont veillé à ce qu'elles fussent correctement étiquetées, cataloguées et placées.

Si quelque événement de marque se produit au sein de notre mouvement,— Assemblée annuelle de L'Église Mère, vingt-cinquième anniversaire de The Christian Science Monitor, construction de notre nouvelle Maison d'Édition, place accordée au nom de Mrs. Eddy à l'exposition de Chicago l'été dernier,— les Délégués à la Presse sont très heureux de fournir aux rédacteurs, dans la mesure où la chose paraît désirable, des comptes rendus, des photographies de Mrs. Eddy, des clichés reproduisant quelque édifice important de notre organisation. Dans plusieurs cas, certaines personnes dont l'intérêt avait été éveillé par ces récits concernant les progrès de notre Cause, ont voulu se procurer nos publications. La photographie de notre nouvelle Maison d'Édition a paru dans des centaines de journaux, dont l'un est publié en langue boer dans l'Afrique du Sud, tandis que l'autre, de texte arabe, s'imprime en Égypte.

Depuis nombre d'années, les Délégués font un sérieux travail pour protéger la pratique et l'organisation de la Science Chrétienne contre des restrictions législatives injustes ou contre l'application arbitraire de certaines lois. Dans des juridictions importantes, il reste encore à faire pour obtenir des lois plus libérales, et les Scientistes Chrétiens en général peuvent largement contribuer à ce bon résultat.

Souvent les Délégués à la Presse prêtent leur concours au Conseil des Directeurs de l'Église de la Science Chrétienne lorsqu'il s'agit d'éclaircir certaines situations; dans ce cas, ils font une enquête et rédigent un rapport. Quand l'occasion s'en présente, les Délégués soutiennent l'œuvre accomplie par La Société d'Édition de la Science Chrétienne; c'est ainsi qu'ils ont placé le Monitor dans les rédactions de journaux publiés pour ainsi dire sur les confins de leurs champs respectifs, et qu'ils s'y sont fait des amis.

Parmi les tâches dont s'occupent depuis peu les Délégués à la Presse, citons l'organisation de causeries sur la Science Chrétienne données en présence de groupes non-Scientistes se rattachant à des universités, à des écoles, à des sociétés philanthropiques, à des églises; puis l'organisation de radiodiffusions sur la Science Chrétienne faites par l'intermédiaire des studios. Cependant, vu le manque de place, les détails à ce sujet paraîtront plus tard.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

A New-York, une église Scientiste Chrétienne, comprenant la valeur d'un étalage placé au niveau de la rue, expose d'une façon très ingénieuse les publications de la Science Chrétienne. On entrait dans la Salle de Lecture de cette église par une large porte à deux battants dont les panneaux de verre étaient voilés de rideaux. Gardant comme entrée la porte de gauche, on enleva le rideau couvrant une partie de celle de droite pour fixer dans cet espace une vitrine à plusieurs rayons sur lesquels on dispose des livres et des périodiques. Une ouverture pratiquée dans le fond de la vitrine facilite ce travail.

Au bout d'un peu plus de six mois, on s'aperçut que les résultats justifiaient amplement le maintien de cette vitrine. Les faits suivants s'étaient produits: Voyant dans la vitrine une brochure allemande, une femme entra pour l'acheter, disant qu'elle avait passé bien des fois devant cette porte sans savoir qu'il s'agissait d'un local ouvert au public. Deux autres personnes, remarquant l'étalage et l'indication: « Entrée libre, » vinrent s'informer de ce qu'est la Science Chrétienne; elles demandèrent l'heure des cultes et dirent qu'elles désiraient emprunter par la suite le livre de texte de la Science Chrétienne. Une femme dont l'attention avait été attirée par les écrits exposés, entra pour acheter un exemplaire de la Christian Science Sentinel. Elle quitta la Salle de Lecture munie des adresses de plusieurs praticiens auxquels elle pourrait s'adresser, et dit qu'elle avait « retrouvé l'espoir. » Un jeune homme, entré, disait-il, par curiosité, accepta avec reconnaissance un exemplaire de la Sentinel en disant qu'il comptait lire ce périodique qui lui paraissait intéressant.

Encouragées par d'heureux résultats, les églises s'arrangent de plus en plus à présenter aux passants un étalage bien visible, où le public peut lire certains passages des œuvres de Mrs. Eddy et voir quel genre d'écrits La Société d'Édition de la Science Chrétienne publie et met en vente.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Première Église du Christ, Scientiste, Vienne, Autriche, écrit avec joie que ses cultes ne furent pas interrompus pendant les troubles politiques qui se produisirent du 12 au 15 février, bien que le gouvernement eût interdit certaines autres réunions ou assemblées religieuses. Le Comité de l'église consulta les autorités, qui adoptèrent une attitude bienveillante et permirent que la Salle de Lecture restât ouverte. Ainsi l'on put maintenir un asile où beaucoup trouvèrent la paix et le réconfort au milieu du tumulte. Le mercredi suivant, comme le calme était rétabli, plusieurs personnes présentes à la réunion exprimèrent leur reconnaissance.

Rappelons qu'au Mexique, en 1929, les cultes de la Science Chrétienne purent avoir lieu pendant les émeutes, alors que d'autres églises durent fermer leurs portes. Ceci provient du fait que l'église de la Science Chrétienne ne comporte pas de prédication personnelle, car la Bible et Science et Santé en sont le Pasteur impersonnel.


Il y a quelque temps, les fonctionnaires et les moniteurs de l'École du dimanche de L'Église Mère eurent leur réunion semestrielle dans l'édifice original de cette église.

Au cours de la séance, on souligna spécialement la nécessité de mieux connaître et de mieux enseigner les Écritures. Les questions suivantes furent discutées: « Comment pourrons-nous étudier d'une manière plus intelligente? Comment pourrons-nous en apprendre davantage concernant la Bible? » Les réponses données montrèrent qu'en général on se rend compte de ce fait: l'enseignement ne peut s'améliorer que dans la mesure où s'accroît la compréhension des moniteurs.

La surintendante lut plusieurs lettres illustrant les fruits du travail de l'école du dimanche, dont bénéficient les enfants élevés dans des familles Scientistes Chrétiennes comme aussi ceux dont les parents ne s'intéressent pas directement à notre religion. Par exemple, la mère d'un élève faisait savoir que les enseignements reçus avaient fait grand bien à son fils. Celui-ci fréquentait depuis peu l'école du dimanche lorsqu'il apprit ce verset de Job 5:12 « Il dissipe les desseins des hommes rusés et leurs mains ne peuvent exécuter leurs projets. » Plus tard, il fut accosté par un homme mal intentionné; mais ce verset de l'Écriture se présenta à la pensée du jeune garçon et le protégea. Une autre lettre parlait d'un garçon de huit ans qui avait appris les commandements. Passant la nuit dans une maison étrangère en l'absence de ses parents, il ne put s'endormir et prit peur, comme il le dit par la suite à sa mère. Alors il se mit à répéter les commandements, et résuma ainsi son expérience: « Après le cinquième, je n'avais plus tellement peur, et après le huitième, je n'avais plus peur du tout. »

Les travailleurs dévoués qui s'occupent de l'École du dimanche de L'Église Mère sont heureux de pouvoir apporter dans la vie des enfants et des jeunes gens la vérité qui les gardera et les guidera. L'École du dimanche de L'Église Mère accueille avec plaisir ceux qui s'intéressent à la Science Chrétienne, même s'ils n'assistent aux séances que pendant quelques dimanches. Les enfants ou les jeunes gens en séjour à Boston pendant l'été peuvent demander leur admission.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Nous nous faisons un plaisir d'annoncer l'union de deux Sociétés de la Science Chrétienne placées si près l'une de l'autre qu'une seule filiale de L'Église Mère correspond mieux au but désiré. Il s'agit de la Société de la Science Chrétienne, High Lane, Cheshire, et de la Société de la Science Chrétienne, New Mills, Derbyshire, Angleterre. Au début de l'année 1934, tous les obstacles s'opposant à cette union furent écartés grâce au bon travail des membres, et à partir du 1er avril, les deux groupes eurent le bonheur de s'unir.


Nous n'avons pas dit grand-chose dernièrement au sujet de la nouvelle Maison d'Édition, qui doit s'achever sous peu. Mais The Christian Science Monitor a signalé de temps à autre que certains départements prenaient possession des locaux qui leur étaient destinés.

Les personnes qui ont l'heureuse perspective de se rendre à Boston en juin trouveront l'édifice achevé, sauf peut-être la salle du globe. Cette installation nouvelle et unique exige une préparation dont on ne pouvait connaître à l'avance la durée exacte. Mais l'armature de bronze sur laquelle viendront se fixer les sections de verre représentant tous les pays du monde est en bonne voie de construction.

Au mois de juin, les visiteurs pourront voir bien des nouveautés intéressantes. La Société d'Édition s'est installée dans la Section « A, » où tous les départements sont à l'œuvre excepté la salle de vente qui est provisoirement logée dans la Salle de Lecture de L'Église Mère, 60 Norway Street; quelques locaux ne sont pas encore tout à fait prêts. La Bibliothèque de la Société d'Édition de la Science Chrétienne occupe depuis peu un spacieux local à panneaux de chêne anglais; comme l'expliquait la Sentinel du 3 mars, une bien plus grande collection de livres pourra désormais y trouver place.

Le vestibule principal de la Section « A, » avec sa galerie d'entresol, sera bientôt achevé. On y remarque des murs et des colonnes de travertin rose. Cette pierre qui n'a encore jamais été employée aux États-Unis, vient de Sienne en Italie, et a été taillée dans le Vermont. Pour la partie centrale, le plafond est formé de panneaux en bois, tandis que sous la galerie, il est en mosaïque bleue et argent importée d'Allemagne. Au-dessus des entrées principales se trouvent des panneaux de verre translucide encadrés de plomb, dont la chaude nuance s'harmonise avec la couleur du marbre; ce verre à dessin concentrique vient également d'Allemagne. Quant au plancher, il est couvert de dalles en marbre italien rosé.

La spacieuse salle de réception destinée aux hôtes a des panneaux de noyer français dont les belles veines permettent de former un dessin symétrique. Du côté de Clearway Street, certaines pièces seront réservées soit aux dames, soit aux messieurs; elles sont revêtues de carreaux en faïence provenant de Tchécoslovaquie et formant des dessins aux riches couleurs. Le comptoir des ventes sera placé du côté de Norway Street, ainsi que les vestiaires où l'on pourra déposer manteaux et paquets. La salle de réception a de belles grilles en bois sculpté au-dessus des portes ou dans les chapiteaux des colonnes, et d'autres grilles sont placées sur le pourtour du vestibule au niveau du plancher. Elles font partie du système de chauffage, de ventilation et d'humidification; les ouvertures inférieures admettent l'air conditionné et les ouvertures supérieures laissent échapper l'air. Heureux les travailleurs qui poursuivront leur tâche au profit des hôtes et de la Société d'Édition dans un cadre aussi artistique.

Il se peut qu'on demande pourquoi certains matériaux sont venus d'Allemagne, de France, d'Italie et de Tchécoslovaquie. En premier lieu, la nouvelle Maison d'Édition symbolise le mouvement de la Science Chrétienne, qui embrasse le monde entier, et qui partant des États-Unis, s'est étendu d'abord à l'Europe, y compris l'Angleterre. En outre, les Scientistes Chrétiens d'Europe, comme ceux d'autres pays, alimentèrent généreusement le Fonds de Construction, et bien des membres de L'Église Mère, tant à Boston qu'ailleurs, espéraient que l'Europe pourrait fournir une partie des matériaux. Enfin, vu les fluctuations du change, il valait mieux dépenser les fonds reçus là où ils s'étaient accumulés, et c'est ainsi qu'on procéda autant que possible. En conséquence, le nouvel édifice contient nombre de choses originales et belles dont l'achat n'a pu nuire à personne, mais a fait du bien à tous ceux qui s'en sont occupés.

Mais, direz-vous, qu'en est-il de l'Angleterre? Les boiseries du vestibule viennent de ce pays-là. Voyons maintenant les locaux consacrés à la publication des ouvrages de Mary Baker Eddy. Leur installation montre l'amour et le respect dus à notre Leader. Des panneaux de chêne provenant d'Angleterre ornent le bureau de l'Agent des Éditeurs. La salle des Administrateurs, où se décident les questions les plus importantes, est magnifique. Coûteuse? Non! Ses panneaux de bois, achetés en Angleterre, n'ont pas beaucoup dépassé le prix du bois neuf. Ces panneaux ont été sculptés il y a deux cent cinquante ans, d'après les dessins de Sir Christopher Wren.

Lorsque l'architecte de la nouvelle Maison d'Édition se rendit en Europe pour conclure les achats qui avaient été décidés, il vit qu'en Angleterre des Scientistes Chrétiens avaient facilité sa tâche en rassemblant certaines informations. Ces amis signalèrent notamment la mise en vente des panneaux dessinés par Wren, qui se trouvaient dans un vieux château en voie de démolition. La quantité étant insuffisante, on fit fabriquer des panneaux supplémentaires. Tous conviendront que la salle des Administrateurs s'harmonise avec l'importance du travail qui s'y poursuit, puisque la Société d'Édition expédie chaque année dans le monde entier des millions d'écrits sur la Science Chrétienne, pour le plus grand bien d'une multitude de lecteurs.

[Extrait de la Christian Science Sentinel ]

Bien des Scientistes Chrétiens, à Boston ou ailleurs, ont cru que les numéros du « Progrès » publiés par The Christian Science Monitor du 20 au 25 novembre 1933, étaient de l'histoire ancienne. Tel n'est pas le cas cependant, comme le prouve une lettre parvenue récemment au Conseil de Rédaction du Monitor. Son auteur habite les Iles Niné, via Wellington, Nouvelle-Zélande, et il parle en ces termes de la série du Progrès: « Quoique nos plus proches voisins résident à quatre mille huit cents kilomètres de distance et que notre île ne soit qu'un point au milieu du Pacifique, les nouvelles mondiales nous parviennent sous leur forme la meilleure, grâce à votre merveilleuse organisation. » Ceci prouve que deux mois après sa publication, le Monitor apporte encore des « nouvelles » aux îles les plus lointaines.

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