La loi de Dieu gouverne toutes les idées dans l'étendue de l'univers divin. Dieu exerce un pouvoir suprême sur Ses idées, qui n'ont ni existence ni identité en dehors de Lui. Comme Il ne connaît que le bien, tout ce qu'Il crée exprime la bonté. Nul ne peut contester Sa puissance souveraine; et puisque Sa volonté est celle de l'Amour, une tendre sollicitude accompagne les irréfutables directions divines.
Dieu créa l'homme à Son image, selon Sa ressemblance, pour refléter Son empire sur toutes les œuvres de Sa création. L'homme ne peut donc faire autrement que d'accepter cet empire qui implique la vie immortelle, la santé immuable, la joie sans fin, l'activité harmonieuse et continue. Le rapport qui l'unit à Dieu assure à chaque idée spirituelle une individualité perpétuelle et parfaite. Le divin Principe gouverne éternellement l'expression du bien. Mary Baker Eddy écrit dans le livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 184): « La Vérité, la Vie et l'Amour sont les seules exigences légitimes et éternelles qui s'imposent à l'homme, et ils sont des législateurs spirituels, contraignant à l'obéissance de par des statuts divins. »
Le mal prétend qu'il est le contraire de Dieu, qu'il a le pouvoir d'abroger les lois divines. Il soutient que dans les circonstances où la loi de Dieu devrait être reconnue et mise en vigueur, la prétendue loi de l'entendement mortel produit l'effet opposé. L'abrogation n'existe pas dans le royaume de Dieu. Sa loi de justice est irrévocable et ne peut jamais être annulée. Ce qui est, est. Dieu révèle sans cesse la perfection; et ce développement n'a nul besoin d'être rectifié, car Dieu ne commet pas de méprises. La loi spirituelle est mise en vigueur par un pouvoir unique, qui doit donc être suprême et continu. Dans la mesure où l'on reconnaît et applique ce fait de l'être réel, les conditions et les situations humaines rendent témoignage au gouvernement parfait de l'Esprit.
Dans l'Apocalypse, le message adressé à l'église de Philadelphie contient ces paroles: « Voici ce que dit... celui qui a la clef de David, celui qui ouvre — et personne ne fermera,— qui ferme — et personne n'ouvrira:— Je connais tes œuvres. J'ai ouvert devant toi une porte que personne ne peut fermer. » Jésus-Christ possédait la clef de toute guérison. Voici d'autre part ce que dit Science et Santé (p. 259): « La compréhension-Christ de l'être scientifique et de la guérison divine renferme un Principe parfait et une idée parfaite,— Dieu parfait et homme — parfait, comme base de la pensée et de la démonstration. » Nous voyons ainsi que le mal est un mensonge, une nullité. Par la compréhension spirituelle, le Maître affrontait l'erreur sans aucune crainte; il n'hésitait pas à prouver catégoriquement que Satan — le mal — est sans pouvoir. Jésus-Christ démontra que les lois de Dieu sont en vigueur; et les faussetés de l'erreur qui contrefont la loi furent révoquées lorsqu'il ressuscita les morts, guérit les malades et chassa le péché. Il renversa les prétendues lois de la matière et les remplaça par la loi spirituelle qu'il savait être accessible et toujours agissante.
La matière n'existe que comme rêve, irréalité, car elle est dissemblable à Dieu, qui connaît seulement l'infinitude du bien. A mesure que la conscience humaine cède à la vérité touchant Dieu et l'homme, les prétendues lois de la matière sont abrogées l'une après l'autre, jusqu'à ce qu'elles disparaissent enfin complètement, comme un songe qui s'évanouit. Ce réveil doit se démontrer individuellement, pas à pas; et le Maître devint le Conducteur de toute l'humanité parce qu'il accomplit cette œuvre jusqu'au bout. La Science dont Jésus se servait est maintenant élucidée de la manière la plus complète dans le livre de texte de la Science Chrétienne. Les guérisons qui se produisent lorsqu'on applique cette Science prouvent la vérité de l'être révélée par Jésus-Christ et découverte par notre Leader, vérité que l'entendement mortel ne peut révoquer.
Quand le Christ, la Vérité, vient à la conscience humaine et qu'il en résulte une guérison, l'erreur ne saurait fermer cette porte; et quand le Christ ferme la porte au mensonge, l'erreur est incapable de la rouvrir. Ainsi la loi de Dieu est mise en vigueur, et ne peut être abrogée.
