C'est le cœur plein de reconnaissance que j'écris ce témoignage. J'entrepris l'étude de la Science Chrétienne non pour être guérie, mais parce que je vis que c'était les purs enseignements du Christ. Dès mon enfance j'avais soif de vérité spirituelle; je savais déjà que Dieu me guide et me protège, qu'Il est toujours avec moi. En 1910, j'étais en Hollande avec mes parents, où je rencontrai une amie qui avait été ma gouvernante et qui me parla de la Science Chrétienne. Après l'avoir écoutée très attentivement, je lui dis que c'était ce que j'avais toujours cru, et j'achetai Science et Santé. Sur ces entrefaites, j'allai en pension en Angleterre, et je tâchai de mettre en pratique ce que je savais de la Science Chrétienne. C'était mon premier séjour loin du foyer; mais bien qu'entourée de personnes étrangères, je fus heureuse et me sentis comme à la maison.
La Science Chrétienne m'a toujours été d'un grand secours. Ce fut particulièrement le cas quand je luttais contre une prétendue « malaria des tropiques » qui paraissait grave. Une nuit que la fièvre était très forte, tout devint sombre devant mes yeux et je perdis connaissance; mais ces paroles: « Il n'y a point de mort, Dieu est ma Vie, »— me tirèrent de ce cauchemar. Une fois la crainte vaincue, mon rétablissement fut très rapide. Cette expérience m'apprit bien des choses et me montra notamment que la crainte avait retardé ma guérison.
La Science Chrétienne fut aussi mon secours dans la détresse, lorsque je perdis en une année ma mère, mon mari et mon foyer; au bout de très peu de temps, je pus comprendre qu'il n'y a pas de séparation. En outre, par la perte des choses matérielles j'ai obtenu un précieux trésor de choses spirituelles. Je suis heureuse de pouvoir servir la Cause comme Seconde Lectrice dans une Société de la Science Chrétienne, et comme membre du comité de distribution. J'éprouve une grande reconnaissance envers Mrs. Eddy, car son livre de texte nous a révélé que Dieu est le Père-Mère qui nous aime toujours et ne manque jamais de suppléer à tous nos besoins.— Bandoeng, Java, Indes Néerlandaises.
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