J'avais une douzaine d'années quand j'entendis parler de la Science Chrétienne par mon père, qui s'intéressait à tous les systèmes et à toutes les religions. Je me rends maintenant compte que mon jeune esprit avait été frappé par le récit des bienfaits de cette Science, que j'aimais déjà sans le savoir. Je remercie Dieu de m'avoir conduite à choisir « la bonne part » qui me rend si heureuse.
A seize ans, je souffris pendant six mois d'une douleur à l'articulation de la hanche, et n'y pris point garde; mais mon entourage me conseilla d'aller chez un médecin. Je m'y décidai, et le docteur ne pouvant se prononcer me fit radiographier. Je ne pouvais marcher longtemps sans souffrir, et j'avais l'impression que l'articulation se déboîtait. Le médecin m'ordonna le repos presque absolu, après quoi il se prononcerait. Ce verdict me décida aussitôt à m'adresser pour la première fois à une praticienne de la Science Chrétienne. Deux jours après, je ne ressentais plus aucune douleur; je pouvais courir et marcher librement, sans fatigue. Je n'ai plus jamais souffert de ce mal.
Après cette expérience, je ne poursuivis pas l'étude de la Science Chrétienne. Cependant je lisais ma Bible, que j'aimais. Mais le temps et les épreuves me forcèrent bientôt à rechercher une connaissance de Dieu plus complète que celle qu'on enseigne généralement. Bien avant mon mariage, mon fiancé tomba gravement malade. Le surmenage et plusieurs autres choses l'avaient terrassé à tel point que la fièvre, les maux de tête, puis l'amnésie et un dérangement mental l'amenèrent à une sorte de méningite. Quelques mois auparavant, nous nous étions mis à lire ensemble Science et Santé.
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