En 1924, de chers amis attirèrent mon attention sur la Science Chrétienne. J'étais alors en proie à une grande détresse à laquelle apparemment, et d'après les opinions humaines, je ne pouvais échapper. Les affaires de ma famille étaient complètement bouleversées, et comme il ne me restait pas d'autre alternative, je m'appuyai tout à fait sur la Vérité qui me fut expliquée avec beaucoup d'amour. Je ne la comprenais pas à cette époque, mais j'avais confiance dans la victoire de la Vérité. En quelques jours, tout fut harmonieusement résolu. Fortifiés par cette merveilleuse preuve de l'omnipotence et de la bonté de Dieu, nous achetâmes le livre de texte, Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy. Après l'avoir étudié pendant trois semaines environ, je m'aperçus qu'une maladie de cœur et des troubles nerveux dont je souffrais depuis plus de vingt ans avaient disparu. On affirmait dans ma famille que cette maladie de cœur était héréditaire et incurable. La Vérité avait occupé ma pensée au point que j'en oubliai mon mal.
Il y a deux ans, je fus guérie en quelques heures d'un empoisonnement du sang. Ma jambe était très enflée et portait une marque rouge. A l'âge de neuf ans, j'avais été opérée à cette jambe par suite d'un empoisonnement du sang; je reconnus les mêmes symptômes, et la crainte essaya de s'emparer de moi. Je me rappelai aussitôt ce passage biblique qui se trouve dans l'Exode: “Mets ta main dans ton sein. Moïse mit sa main dans son sein, puis il l'en retira, et voici que sa main était couverte de lèpre, blanche comme la neige. Puis Dieu dit: Remets ta main dans ton sein. Il remit sa main dans son sein, puis il l'en retira, et voici qu'elle avait repris la couleur de la chair.” Je méditai ce passage; la crainte disparut, et les symptômes de l'empoisonnement du sang rentrèrent dans le néant.
A l'âge de huit ans, notre fillette marchait sur des échasses à la cuisine; elle glissa, tomba en arrière, et donna de la tête contre le carreau. Comme elle ne bougeait plus, je me détournai promptement des apparences et lui dis à haute voix de répéter “l'exposé scientifique de l'être,” qui se trouve à la page 468 du livre de texte; mais elle ne répondit pas. Je commençai aussitôt à faire le travail que nous enseigne la Science Chrétienne, sachant qu'une idée spirituelle ne peut être blessée. Au bout d'environ dix minutes, l'enfant se leva et mit ses échasses de côté, disant qu'il ne lui était rien arrivé et qu'elle ne ressentait aucune douleur. Elle ajouta aussi qu'elle m'avait entendue lui dire de répéter “l'exposé scientifique de l'être,” mais qu'ensuite elle ne se souvenait de rien.
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