Lorsque je m'adressai à la Science Chrétienne au printemps de 1915, je mettais en elle mon dernier espoir. La crainte m'envahissait. Je croyais que ma santé m'obligerait à renoncer au travail, et j'avais peur de devoir entrer à l'asile ou de devenir un fardeau pour ma famille; en fait, je me croyais la femme la plus malheureuse de San-Francisco. Quand j'y pense maintenant, je ne peux croire que je sois la même personne, tant ma pensée a changé. Le bonheur le plus grand qui m'ait été accordé au cours de toutes ces années est d'avoir appris à compter mes bienfaits —à être reconnaissante. J'apprends aussi à aimer davantage, et à voir que toutes mes ressources viennent de l'Esprit, de Dieu. Un jour, un praticien qui m'aidait au sujet d'une somme d'argent que j'avais peur de perdre, me dit qu'il vaudrait mieux qu'il en fût ainsi si je prenais cela pour la substance réelle. Je ne le compris pas alors, mais maintenant je sais ce qu'il voulait dire.
Je souffrais fortement d'hémorroïdes, et j'avais eu plusieurs hémorragies. Un docteur m'avait dit qu'il faudrait m'opérer, mais je fus complètement guérie de cela par la Science Chrétienne, il y a plusieurs années. Je portais toujours dans mon sac des laxatifs, pensant que je ne pourrais jamais m'en passer. Ce mal fut également vaincu il y a longtemps. J'ai aussi été guérie d'asthme et de bronchite.
Je ne serai jamais assez reconnaissante envers Dieu de ce qu'il nous a envoyé Mrs. Eddy, dont le désintéressement fut si grand. Elle m'a appris à comprendre la Bible, à aimer Dieu, et à apprécier de plus en plus tout ce que Jésus a fait pour nous. J'avais complètement perdu la foi en Dieu avant d'entreprendre l'étude de la Science Chrétienne.
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