L'amitié est un joyau de prix enchâssé dans les cœurs aimants et désintéressés. Sa véritable valeur est perdue pour ceux qu'aveuglent les poussières du moi et de la personnalité. Rayonnante d'inspiration et pure dans ses desseins, l'amitié élargit la pensée et fortifie les désirs vertueux. Basée sur l'entr'aide et sur le progrès, elle est noble et indestructible. Elle est commune à tous les hommes, et chacun peut la conserver dans la mesure même où il en fait part à d'autres. Pour que l'amitié existe, il faut des amis; pour qu'il y ait des amis, il faut de l'amour, et l'amour vient de Dieu: c'est le fondement sur lequel les Scientistes Chrétiens construisent l'édifice de leur amitié pour les individus et pour les nations. Ils étendent les frontières de leur penser pour que leur affection comprenne, non plus quelques personnes, mais le monde entier; car le Scientiste Chrétien qui travaille aspire sincèrement à être l'ami de tout le genre humain.
Le désir d'être un ami et celui d'avoir un ami sont deux choses bien différentes, parce que le mobile est souvent égoïste dans le second cas; or l'amitié disparaît où commence la rivalité— ce sentiment qui nous pousse à vouloir posséder et monopoliser l'affection, le temps et l'attention d'autrui.
L'attirance personnelle n'est pas la base de l'amitié. Elle paraît devoir satisfaire en procurant des rapports agréables et de l'affection, mais elle devient dans la plupart des cas une source de déception et de découragement, détruisant les aspirations individuelles chez ceux qui consentent à lui obéir.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !