Vers l'âge de dix ans, je commençai à souffrir tous les trois ou quatre mois de migraines qui duraient chaque fois quatre ou cinq jours. Mon père, qui était médecin, essaya pendant longtemps d'user de son talent pour me rétablir. Ses efforts n'aboutissant à rien, il eut recours à d'autres systèmes employés dans ce pays pour guérir les malades. Bien que ces systèmes fussent essayés, ils échouèrent tous l'un après l'autre. De plus, les précautions hygiéniques que je pris et le régime très sévère que je suivis n'apportèrent aucun soulagement. J'en arrivai finalement à cette triste conclusion: “Il faut supporter ce que l'on ne peut guérir.” Je renonçai donc à toutes méthodes matérielles. J'avais environ cinquante ans lorsque les maux de tête devinrent plus fréquents. La souffrance étant presque intolérable, j'eus recours chaque jour une ou deux fois aux piqûres de morphine, jusqu'à ce que l'accès prenne fin. En 1893, lors de l'Exposition de Chicago, je me rendis deux ou trois fois à la Salle de Lecture de la Science Chrétienne où je me procurai plusieurs livres et feuilles volantes sur la Science Chrétienne. Cependant, étant trop occupé, je ne les lus qu'en rentrant aux Indes et les trouvai fort intéressants. Mais ne rencontrant pas ici de Scientistes Chrétiens avec lesquels je pusse m'entretenir sur ce sujet, j'en abandonnai l'étude. Mes maux de tête continuèrent sans diminuer.
La question du péché et de la maladie occupaient depuis longtemps ma pensée. Ils me paraissaient tous deux être le grand fléau de l'humanité. Je fis de longues recherches pour trouver le moyen d'entraver et de guérir ces maux. J'étudiai l'art de guérir sous diverses formes, y compris la médecine rationnelle allopathique d'aujourd'hui et les systèmes homéopathiques et électriques. Mais l'usage que nous en fîmes ne répondit pas à nos besoins. J'étudiai aussi diverses religions, bien que les Écritures indiquent que Dieu suffit amplement. Cependant, la démonstration de la Vérité pouvait seule me satisfaire. Toutefois, la curiosité me poussa finalement à étudier Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, conjointement avec la Bible. Dès le début de 1920, je lus régulièrement ces livres pendant deux ou trois heures chaque matin. Au bout de quatre ou cinq mois, je fus très agréablement surpris de constater qu'au cours de cette période je n'avais eu aucun accès de ces terribles migraines, qui avaient antérieurement rendu la plus grande partie de ma vie pénible. Et dès que je commençai à faire cette étude, le sentiment intime que je m'élevais spirituellement me donna une grande satisfaction.
Ce qui me pousse surtout à donner ce témoignage, c'est le désir d'attirer l'attention de ceux qui ont besoin de secours spirituel sur l'amour infini de Dieu, qui est pour nous “un refuge, un rempart, Un secours dans nos détresses.” “Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu,” dit l'apôtre Paul. “Et l'Amour se reflète dans l'amour,” dit Mary Baker Eddy à la page 17 de Science et Santé. Aussi devrions-nous aimer Dieu suprêmement en retour de Son amour infini.—Kapourtala, principauté de l'Inde anglaise (Pendjab).
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