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Depuis mon enfance j'avais cherché une compréhension démontrable...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1929


Depuis mon enfance j'avais cherché une compréhension démontrable de Dieu, et après avoir vainement tâché de Le trouver dans les églises, je devins athée et disciple de Robert Ingersoll et d'autres libres penseurs. Il y a plus de dix-huit ans, on m'invita à assister à une réunion du mercredi soir, consacrée aux témoignages donnés sur la Science Chrétienne. La paix et l'harmonie qui y régnaient, ainsi que la simplicité de la réunion, m'impressionnèrent profondément. Cependant, les témoignages semblaient offenser mon intelligence, et en sortant je résolus de ne jamais rentrer dans une église de la Science Chrétienne.

Quelques mois plus tard, après avoir beaucoup souffert de la carie d'une dent qui, selon les rayons X, avait atteint l'os de la mâchoire, je téléphonai à une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander de l'aide, et le mal disparut instantanément. Après cela, j'assistai régulièrement aux cultes pendant bien des années, mais je ne fis jamais de démonstration pour moimême. Je m'adressai à une praticienne tout juste comme on consulte un médecin. Une péritonite, la grippe, le trismus et bien d'autres maux disparurent, mais la guérison de la constipation dont j'avais souffert depuis mon enfance, ne fut pas permanente. J'eus recours à plusieurs praticiennes et à plusieurs professeurs de la Science Chrétienne. Bien que tous et chacun en particulier se soient affectueusement occupés de moi, ce dont je suis profondément reconnaissante, le mal reparaissait, quelquefois d'une manière plus intense. A cette époque environ, on proposa à mon mari une affaire qui devait lui rapporter une grande fortune. Je vendis mon école de musique où j'étais connue à Chicago, et j'accompagnai mon mari au Texas. Quelques mois plus tard en rentrant à Chicago, je découvris que nous étions dans une pénurie complète.

Ce fut alors le début de ma guérison. Je fus affranchie de l'orgueil de la position et de l'intellectualité. Je quittai un hôtel luxueux et louai chez des particuliers une petite chambre, et m'engageai comme caissière dans un restaurant. J'y restai pendant plusieurs semaines; puis je fus garde-malade de la Science Chrétienne. Quelques mois plus tard j'ouvris un local où j'enseignai aux élèves la musique depuis les premiers éléments, comme je l'avais fait pendant bien des années auparavant. Au bout de quatre ou cinq mois je pus rejoindre mon mari dans un autre État, où il était allé pour recommencer au bas de l'échelle et construire sur un fondement solide.

Cette expérience me parut très enténébrée, et je dus maintes fois déclarer le pouvoir, l'intelligence et la présence de Dieu, autrement je me serais suicidée. Je me mis à avoir plus d'amour, selon que je le comprenais. Je critiquai moins, condamnai moins, et sous bien des rapports ma crainte diminua. Je commençai à comprendre Dieu, et la relation de l'homme à Dieu. Un jour, cette réalisation me vint: Tu es l'enfant de Dieu; tout ce que Dieu possède t'appartient par la réflexion. Tu es parfaite, harmonieuse et indestructible. Dieu est la source de tout mouvement et de toute action, et aucune pensée mortelle ne peut contrecarrer le gouvernement de Dieu. Je fus guérie pour toujours de la constipation. En suis-je reconnaissante? Oui, plus que les paroles ne peuvent l'exprimer! Je suis reconnaissante non seulement de l'expérience enténébrée par laquelle j'ai passé, et qui m'a contrainte à abandonner la croyance que l'homme est matériel, mais je le suis aussi du relèvement et de la révélation spirituels qui ne viennent que lorsque nous percevons le vrai moi spirituel, en tant que fils de Dieu, ici-bas et dès maintenant.

Je suis reconnaissante de ce trajet du sens à l'Ame. La persécution m'a aidée à aimer mes semblables; elle m'a élevée, et, dans une grande mesure, j'ai pu me rendre compte que l'erreur, la fausse croyance humaine, est impersonnelle, et qu'elle n'a ni présence, ni pouvoir. J'ai appris à pardonner, car j'ai compris que Dieu est Amour, et que les pensées affectueuses seules sont réelles. Je suis reconnaissante du privilège d'avoir suivi un cours d'instruction, d'enseigner à l'école du dimanche, d'appartenir à une église, et je suis reconnaissante à cette femme de la Nouvelle-Angleterre, Mary Baker Eddy, à qui, en vertu de sa vie si pure, cette vérité nouvelle bien qu'ancienne et que Christ-Jésus apporta, fut révélée, cette vérité par laquelle chacun de nous peut, s'il le veut, résoudre ses problèmes.

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