Nos Salles de Lecture

Dans tous ses écrits, notre chère Leader, Mary Baker Eddy, appuie bien des fois sur le besoin qu'ont tous ceux qui désirent démontrer les règles de la guérison par la Science Chrétienne, de lire, d'étudier et de peser la Parole de Dieu, telle qu'on la trouve dans la Bible et dans son livre de texte: Science et Santé avec la Clef des Écritures, aussi bien que dans tous ses autres écrits. A la page 4 de Non et Oui, elle fait cette remarque appropriée: "La lecture de Science et Santé a rendu la santé aux malades; mais s'il s'agit d'apprendre à fond la Science de la guérison-Entendement et de la démontrer avec compréhension, mieux vaut entreprendre cette tâche en état de santé que malade."

On trouvera à la page 48 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, une appréciation publique de la sagesse que montra Mrs. Eddy en demandant à ses élèves d'étudier chaque jour. On lit ce qui suit: "Mrs. Eddy, ... en insistant à ce que l'on fasse constamment la lecture quotidienne de la Bible et de ses propres écrits, ... a donné à ses disciples un moyen de développement spirituel qui ... fera certainement pénétrer dans la moelle de leurs caractères la vérité qu'ils gagneront. Le mépris de ce qui est grossier et sensuel, et la subordination des choses de valeur purement matérielles à celles de valeur spirituelle, ainsi que le découragement qu'amènent les soucis et l'ennui, sont toutes des forces qui contribuent à la justice. Et ces préceptes sont marqués sur l'entendement du néophyte de façon à ne jamais s'effacer grâce à la lecture quotidienne. L'intelligence de ces gens n'est ni abrutie par le scandale, ni noyée dans la frivolité, ni paralysée par la fiction sentimentale."

Aujourd'hui que nous semblons être plus que jamais entourés de tant de plaisirs et de frivolités matériels, facilement obtenus, pouvons-nous, à titre d'étudiants de la Science Chrétienne, nous permettre d'oublier de suivre le conseil de notre Leader et négliger de veiller sur notre lumière spirituelle en temps de santé, prêtant l'oreille à l'argument mental qui suggérerait volontiers qu'il est si difficile de trouver le temps de lire et de réfléchir ou d'avoir la tranquillité nécessaire pour une telle étude? Nous souvenons-nous toujours qu'il est de notre devoir de garnir, pour ainsi dire, journellement, la lampe de notre compréhension spirituelle, si nous désirons éviter les ténèbres, ou bien attendons-nous jusqu'à ce que nous soyons forcés, par quelque maladie ou quelque inharmonie, de trouver à la fois le temps et la tranquillité nécessaires pour écouter et entendre le "son doux et subtil"?