[Réimprimé d'après la Christian Science Sentinel du 26 janvier 1929]
Ce que disent les Directeurs
En raison d'une propagande agressive, répandue apparemment pour discréditer Mrs. Eddy et pour amener à faire croire qu'elle a elle-même abandonné son enseignement: "Ce n'est qu'en s'appuyant radicalement sur la Vérité qu'on peut réaliser le pouvoir scientifique qui guérit" (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 167), nous trouvons à propos de dire ce qui suit:
Ainsi que nous l'avons appris, Mrs. Eddy n'a, à aucun moment après 1866, cru à l'usage d'aucun remède en tant qu'agent curatif relativement à la pratique de la Science Chrétienne. Non plus qu'elle n'a, à aucun moment après avoir embrassé la Science Chrétienne, fait usage ni permis qu'on fît usage d'aucun médicament pour elle, si ce n'est qu'elle employa, en quelques cas, un anesthésique dans le but d'adoucir momentanément une douleur extrême.
Le fait qu'elle agissait conformément à ce qu'elle enseignait est prouvé par ce qu'elle dit concernant la dentisterie et la chirurgie dans la Christian Science Sentinel du 6 décembre 1900, dans The Christian Science Journal de janvier 1901, et dans le paragraphe de notre livre de texte sur l'emploi d'un anesthésique (Science et Santé, p. 464). Il est en quelque sorte à propos de se rappeler que le Maître lui-même avait momentanément à vaincre un sentiment de séparation de sa source divine, car il s'écria: "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?"; mais il ne renonça jamais à sa fidélité envers le Principe divin, non plus que Mrs. Eddy n'y renonça.
[Réimprimé d'après la Christian Science Sentinel du 2 février 1929]
Les Lecteurs dans les Églises et les Sociétés
L'article III, Section 6, du Manuel de L'Église Mère dit particulièrement que tous les Lecteurs des églises filiales doivent être membres de L'Église Mère. Les règles auxquelles doit se soumettre une Société de la Science Chrétienne pour être reconnue renferment une stipulation analogue; de sorte que, quand les Scientistes Chrétiens font leur demande pour être reconnus par L'Église Mère et pour faire insérer leur carte dans The Christian Science Journal, à titre d'église filiale ou de société, ils devraient avoir comme Lecteurs des membres ayant une bonne réputation à L'Église Mère. Les remplaçants ou Lecteurs temporaires, aussi bien que les Lecteurs réguliers, doivent également être membres de L'Église Mère. Les candidats qui ont demandé à être admis comme membres de L'Église Mère, et qui n'ont pas été avisés de son consentement, ne sont pas encore éligibles pour les fonctions de Lecteurs, et n'auront rempli les conditions que lorsqu'ils seront admis comme membres. Ceci s'applique aussi à ceux qui désirent être admis pour le stage d'un an.
Dans quelques cas rares une société a trouvé qu'elle devait retirer sa carte de la liste des Églises dans le Journal parce que chacun de ses membres éligibles avait servi pendant un terme de trois ans en qualité de Lecteur, soit cette société soit d'autres organisations filiales. Bien que l'article de Mrs. Eddy: Words for the Wise, à la page 250 de The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, indique clairement qu'elle désire que quiconque a servi pendant trois ans dans quelque filiale à titre de Lecteur renonce à ce travail, il vaudrait mieux dans des conditions extraordinaires profiter de la latitude que donne Mrs. Eddy dans son article Afterglow (id.), et réélire des Lecteurs plutôt que de cesser d'être une filiale de L'Église Mère. Dans les cas où les statuts de la société font une règle trop stricte concernant les termes des Lecteurs, il semble qu'il vaudrait mieux changer les statuts d'une façon ordonnée pour subvenir aux nécessités pressantes.
Pour organiser une église filiale, il doit y avoir parmi les membres au moins un praticien actif dont la carte soit insérée dans le Journal; mais, si à un moment donné, une telle église, après avoir été reconnue comme filiale, n'avait parmi ses membres aucun praticien dont le nom soit inséré, elle sera encore une filiale de L'Église Mère. Bien qu'il soit utile qu'une société ait parmi ses membres un praticien attitré, les règles ne le demandent pas.
Il est préférable généralement qu'un des Lecteurs soit un homme et l'autre une femme; cependant, dans certains cas, les conditions locales, y compris les qualifications des membres, sont telles qu'il convient de faire les élections en faveur de deux femmes ou de deux hommes. Mrs. Eddy répond efficacement à la question de savoir s'il est préférable d'avoir un homme ou une femme comme Premier Lecteur, lorsqu'elle dit, sans faire allusion au sexe, qu'elle préfère "l'étudiant qui est le plus affectionné aux choses de l'Esprit" (Miscellany, p. 249).
Une question qui se présente souvent est celle-ci: Les Lecteurs peuventils remplir d'autres positions ou d'autres fonctions d'église? En dehors des fonctions de Président, dont il est dit particulièrement à la Section 8 de l'Article III du Manuel de l'Église qu'un Lecteur ne doit pas remplir, L'Église Mère ne fait aucune restriction; cette question est donc locale. Certaines églises filiales trouvent que, dans une grande mesure, il vaut mieux décharger leurs Premiers Lecteurs d'autres travaux, afin qu'ils puissent vouer leur temps et leur attention au devoir qui l'emporte sur tout autre: celui de Lecteur. D'autres ne font aucune restriction, et laissent aux membres le soin de décider la question de remplir d'autres fonctions.
Le degré de devoirs et de responsabilités que doivent assumer les Premiers Lecteurs conformément aux Sections 7 et 8 de l'Article III du Manuel de l'Église, est un sujet qui demande à être considéré religieusement, attendu que les Statuts (Section 7) prescrivent que le Premier Lecteur fasse "observer la discipline et les statuts de l'église où il est Lecteur," et cependant ils disent particulièrement (Section 8) que "le Lecteur de l'Église ne devra pas être un Directeur." Il est évident que dans un corps démocratique où il existe un gouvernement local, le Lecteur ne doit pas commander. Non plus qu'il ne peut déterminer des questions qui, manifestement, devraient être finalement décidées par un conseil exécutif ou par les membres. Ses devoirs de maintenir la discipline et les statuts doivent être conformes ou même soumis en cas de besoin, aux décisions du conseil exécutif, ou aux membres qui ont une autorité définitive. Les Sections 1 et 10 de l'Article XXIII du Manuel de l'Église sont obligatoires en ce qui concerne les affaires des églises filiales. Quant à la discipline, la Section 13 de l'Article XI du Manuel de l'Église stipule que "chaque église" devra agir en pareilles matières "si cette fâcheuse nécessité s'impose." Aux services que dirige le Premier Lecteur, il convient qu'il mette en vigueur les statuts et les règles de l'église, qu'il soutienne la loi et la justice; mais il est à présumer que, en matières importantes, au lieu d'agir séparément et indépendamment, il attirera à l'attention du conseil exécutif les conditions ou les faits qui ont besoin d'être réglés, et qu'il agira ensuite de concert avec eux si le besoin s'en fait sentir.
On demande à l'occasion si un Lecteur peut également s'annoncer comme praticien de la Science Chrétienne; mais quel est le travail qui pourrait mieux convenir à un Lecteur que celui de présenter à ceux qui fréquenteront les services d'église la vérité curative annoncée par les Leçons-Sermons! Il est évident que le praticien qui est en même temps Lecteur, comme tout autre qui occupe cette position, doit mettre assez de temps à préparer son travail. Il devrait toujours se souvenir de sa mission sacrée. Nous lisons dans le Manuel, Article III, Section 1, les paroles suivantes de Mrs. Eddy concernant les Lecteurs: "Ils devront se préserver des souillures du monde,— ne pas se laisser contaminer par le mal,— afin que l'atmosphère mentale qu'ils exhalent répande la santé et la sainteté, voire même cet animus spirituel dont on a si universellement besoin."
