En mai 1923, je tombai soudainement malade. Je consultai un médecin qui déclara que je souffrais d'un catarrhe pulmonaire. Il prescrivit quelques médicaments, mais mon état s'aggrava journellement jusqu'au moment où il dit que je devais entrer dans un sanatorium le plus tôt possible. Je m'y opposai tout d'abord, mais comme il ne me donnait que six mois à vivre si je n'y allais pas, je résolus de me rendre à Arosa, au sanatorium cantona, où je passai cinq mois. Ma santé ne s'y améliora pas, bien que l'on m'en renvoyât le 15 février en disant que j'allais mieux. En mars, je tâchai de reprendre mon travail, et grâce à de grandes précautions je pus le continuer jusqu'au 12 septembre; puis mon état empira plus que jamais. Selon le médecin, je ne pouvais m'en aller ayant trop de fièvre, aussi me fit-on plusieurs injections de tuberculine, mais le mal augmenta de jour en jour.
Dans notre maison, un petit garçon souffrant d'une double pneumonie et abandonné par les docteurs fut guéri en trois jours par la Science Chrétienne. Rayonnante de joie, sa mère nous en parla; et quoi de plus naturel que nous fassions aussitôt venir la même praticienne? Grâce aux simples et merveilleuses explications que nous donne la Science Chrétienne concernant la vraie relation de l'homme à Dieu, qui, nous dit-elle, est l'unique secours et le seul pouvoir, ma crainte fut rapidement enrayée. La forte fièvre disparut le même soir, car elle avait été causée par mes pensées de crainte, et je me levai aussitôt. Le lendemain et les jours suivants, j'allai me promener. La guérison s'effectua graduellement, dans la mesure même où mes pensées erronées furent enrayées. Aujourd'hui mon travail consiste à soulever et à transporter des sacs pesant deux quintaux. Je sais que lorsque j'ai vraiment conscience de la Vérité divine, la santé et le bonheur m'appartiennent. Je suis donc sincèrement reconnaissant à Dieu d'avoir découvert ce chemin, ainsi qu'à tous ceux qui m'out aidé à le trouver.
St. Margrethen, Suisse.
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