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“Le chant de la Science Chrétienne”

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1928


Bien des Scientistes Chrétiens sérieux, travaillant à ce qui paraissait au sens humain être un long problème, ont ressenti par moments une lassitude de la pensée, quand la limite de l'endurance semblait avoir été atteinte et que la délivrance ardemment désirée paraissait aussi lointaine que jamais. Cette heure vint pour un étudiant qui luttait contre une condition erronée d'apparence tenace: l'inspiration et la spontanéité avaient fui et le travail semblait être un fardeau de plus en plus lourd dont le poids retardait la marche.

Lisant un jour la page 2 du Message que notre Leader adressa à L'Église Mère en 1900, l'attention fut arrêtée par ces mots: "Le chant de la Science Chrétienne est: 'Travaillez — travaillez — travaillez — veillez et priez.' " De prime abord, ils produisirent presque un sens d'exaspération. Ces instructions n'avaient-elles pas été fidèlement suivies, avec un résultat qui était loin d'être mélodieux? En méditant la situation et en priant pour avoir de la lumière, la réponse donnée par un garçon de sept ans se présenta soudain à la pensée. On lui avait demandé s'il comprenait le sens de la vie éternelle. "Oh! oui," répondit-il, "cela signifie de bonnes pensées qui continuent et continuent et continuent, sans jamais se fatiguer."

Immédiatement la lumière commença à poindre, bannissant lassitude et découragement, laissant entrer de nouveau un flot de gratitude pour la droiture et la simplicité du cœur réceptif et confiant d'un enfant. En même temps vint la réalisation que la vie éternelle,— l'activité éternelle du bien,— peut être atteinte maintenant précisément par le travail, la veille et la prière qui l'instant d'avant avaient paru constituer une tâche ardue et presque impossible. L'acte de travailler pour préparer la pensée à recevoir les saints messages de Dieu en répudiant les fausses croyances qui prétendent exclure ces messages; l'acte de veiller pour qu'aucune avenue ne reste ouverte et ne laisse rentrer les fausses croyances sous quelque déguisement que ce soit; finalement, la consommation de cette précieuse communion avec notre Père-Mère, Dieu, communion qui révèle les réalités de l'être,— tel est en vérité "le chant de la Science Chrétienne," nous permettant de voir toujours plus clairement la radieuse perfection de la création de Dieu. Chaque déclaration de vérité, tout ce qui nous attache fermement au fait de la présence de l'Amour divin,— qu'est-ce sinon un heureux pas en avant nous faisant mieux comprendre que le royaume des cieux est dès ici-bas et dès maintenant? Et comment un tel progrès serait-il autre que joyeux?

Qu'est-ce donc qu'être fatigué, lassé, faible? Qu'est-ce sinon la croyance à un soi-disant entendement séparé de Dieu, sans origine ou existence réelle, non soutenu par la vision de la Vérité, puisqu'il ne peut voir la réalité, luttant vainement pour se maintenir comme penseur original? C'est ce soidisant entendement humain, cette prétendue volonté humaine, s'efforçant de pousser de côté tout ce qui obstrue son chemin, ce tourbillon qui ne se précipite que vers sa propre destruction, comme le découvrit le prophète Élie sur la montagne devant l'Éternel,— voilà ce qui engendre la lassitude et le découragement. Cela n'a jamais réellement accompli, et ne pourra jamais accomplir quoi que ce soit, car dans le domaine de la réalité, l'Entendement infini seul règne.

Puisque Dieu est le seul Entendement, Il sait tout; Il est la seule source de ces bonnes pensées qui ne se lassent jamais et que l'homme reflète sans effort, étant l'expression spontanée de l'Être divin. Mrs. Eddy nous dit aux pages 519 et 520 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: "Dieu se repose dans l'action. Donner n'a pas appauvri, et ne saurait jamais appauvrir l'Entendement divin. Aucun épuisement ne suit l'activité de cet Entendement, ainsi que le fait comprendre la Science divine. Même au point de vue humain, le plus doux repos, celui qui élève le plus, est dans un saint travail." Ainsi l'enfant de Dieu, reflétant cette activité divinement reposante, est un travailleur infatigable, qui manifeste avec joie la gloire et la beauté éternelles du Père.

Il n'y a point ici de place pour l'effort humain ou l'opiniâtreté. Chaque pensée est développée, guidée et soutenue par Dieu, puisque toutes doivent Lui être complètement soumises; et cette œuvre Lui appartenant, elle est nécessairement parfaite et couronnée de succès. Peu importe pendant combien de temps l'erreur aura prétendu se présenter, cette fausseté ne saurait nous empêcher de continuer à prendre connaissance du royaume de l'Amour et d'y trouver tout "très bien," comme cela a toujours été. Semblable travail, même s'il se poursuit sans interruption, ne peut imposer aucune fatigue, car les pensées procèdent de Dieu, et nous sommes les heureux bénéficiaires de Ses dons inépuisables. Au contraire, tous les moments passés ainsi dans le travail, la veille et la prière nous unissent si étroitement à Lui que les croyances d'une existence mortelle disparaissent dans leur irréalité native, et à notre réveil, nous nous joignons au grand chœur des actions de grâces; car nous apprenons à comprendre que le travail n'est point un effort humain pénible, sans soutien, comme nous l'avions supposé, mais le développement actuel de cette Vie éternelle qui est le remède à tous les maux.

L'histoire du voyage de la mère sunamite allant chercher l'homme de Dieu fournit un exemple réconfortant de ce qu'est le vrai travail. Elle doit avoir résolument fermé la porte sur l'évidence apparemment désespérée des sens matériels, et, dans sa foi, s'être adressée à Dieu avec persistance pour discerner que tout allait "bien." On ne nous dit pas combien de temps il lui fallut pour accomplir son voyage jusqu'à la montagne sainte, mais nous savons que la patience et la persévérance doivent l'avoir portée tout le long du chemin; nous savons que sa course, loin d'être pénible, doit avoir été de plus en plus joyeuse, à mesure que la vision de l'amour de Dieu devenait toujours plus claire. Elle aussi, probablement sans en être elle-même consciente, doit avoir appris à chanter le chant dont parle notre Leader, faisant de chaque pas un progrès joyeux, à mesure qu'elle abandonnait la crainte humaine pour l'opération spontanée de l'Amour divin qui ne fait jamais défaut.

A nous tous appartient le privilège inappréciable de ce travail spirituellement reposant, de cette complète obéissance envers Dieu, dans laquelle les efforts et les plans humains ne trouvent aucune place, et où nous percevons le développement perpétuel de Son salut parfait. Alors, voyant ainsi, nous pousserons des cris de joie comme l'ont toujours fait les fils de Dieu; alors aussi nous comprendrons ces paroles criomphantes écrites par notre Leader à la page 568 de Science et Santé: "Le chant le plus haut, le plus doux qui soit jamais monté aux cieux, s'élève aujourd'hui plus clair, et plus proche du grand cœur du Christ; car l'accusateur n'est point là, et l'Amour fait entendre ses accords éternels et primordiaux."


Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où les vers et la rouille détruisent et où les voleurs percent et dérobent; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.— Matthieu 6:19–21.

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