“Dieu est ... un secours [toujours présent] dans nos détresses.”

“Dieu est ... un secours [toujours présent] dans nos détresses.” Ces paroles du quarante-sixième psaume m’ont été prouvées d’une façon précise pendant ces trois dernières années. Jusqu’à l’âge de quinze ans j’avais souffert aux oreilles d’une maladie qui m’avait entièrement rongé un des tympans. J’avais essayé de bien des docteurs, et pendant nombre d’années je me fis soigner dans un hôpital comme malade externe, mais on n’avait trouvé aucun moyen de me guérir.

Le pis de tout arriva en 1923, lorsque j’avais quinze ans. On me dit que je risquais à tout moment de devenir complètement sourd. On prit des mesures pour me faire terminer mes études dans une institution de sourds, mais Dieu vint à mon secours. Un ami, qui avait été guéri en démontrant le pouvoir de Dieu, conseilla à mes parents d’essayer de la Science Chrétienne. Attendu que le secours matériel nous avait fait défaut, nous nous adressâmes à la Science Chrétienne dans notre détresse, et, trois semaines après avoir été chez le praticien qui me traita si affectueusement, j’étais guéri. A la fin de la troisième semaine je me rendis chez le docteur qui m’avait soigné, et, après m’avoir examiné les oreilles, il fut grandement étonné. Dans son rapport, il déclara que la caisse du tympan était recouverte d’une nouvelle membrane rose, que l’écoulement avait cessé et que mon ouïe était restaurée. Ce fut l’aurore d’une ère nouvelle dans ma vie.

Pendant les six mois qui suivirent, je prouvai dans mes travaux d’école que Dieu est mon intelligence. Aux examens de ce semestre, au lieu que mes notes aient été des plus mauvaises, ce qui avait généralement été le cas, je fus le second dans une classe de soixante-dix élèves. A la fin de l’année j’obtins mon certificat de promotion, et bien que j’eusse deux ans de plus que l’âge réglementaire, l’inspecteur m’accorda une bourse à l’école supérieure, en raison des progrès que j’avais faits pendant ces derniers six mois.