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[L'original de ce témoignage est en allemand]

Je désire rendre témoignage de la puissance curative de la Science Chrétienne...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1926


Je désire rendre témoignage de la puissance curative de la Science Chrétienne dont je suis profondément reconnaissante. En 1918, je souffris de la grippe, et plus tard de crises que les docteurs ne connaissaient même pas et qui se répétaient souvent trois ou quatre fois par jour. Elles me mettaient toujours dans un abattement complet durant plusieurs jours. Au printemps de 1921, je tombai très malade. Ne connaissant rien de mieux, nous eûmes recours aux docteurs. Pendant trois ans nous en consultâmes huit, mais sans obtenir de résultat. En réalité, aucun d'eux ne connaissait ce mal et leurs diagnostics ne concordaient pas. On craignait que je ne devinsse soudainement aveugle ou impotente. Que ces pensées étaient terribles!

On me permit d'aller chez de chers amis auprès desquels, autrefois, j'avais passé plusieurs mois pour me rétablir. Cette fois, le mal ne céda point du tout, bien que je fusse au grand air. Au lieu de s'améliorer, ma santé ne fit que s'aggraver, de sorte que nous fûmes obligés de consulter le docteur de l'endroit qui prescrivit un régime. Pendant trois semaines je ne pris que du gruau, des biscottes et du lait. Bien que j'aie suivi tous les ordres du docteur,—et ils étaient — nombreux, je ne me rétablissais pas. Je désirais ardemment être à la maison, pensant que si je devais mourir, je voudrais être avec ceux qui m'étaient chers. Aussi, mes parents, profondément chagrinés, vinrent-ils me prendre pour m'emmener à la maison. Cependant, ma mère n'avait pas perdu tout espoir, attendu qu'une amie lui avait parlé de la Science Chrétienne et donné l'adresse d'une praticienne. J'avais naturellement perdu toute confiance en les docteurs, et nous eûmes recours à la Science Chrétienne en dernier ressort.

Nous allâmes le plus tôt possible chez une praticienne, et le traitement fut le plus affectueusement accordé. Elle m'expliqua que je n'avais pas besoin de craindre le mal; que Dieu — Vérité, Vie et Amour — est le bien infini. Combien je me sentis heureuse et soulagée! Une lourdeur indescriptible qui m'avait beaucoup déprimée avait disparu. Je me fortifiai de jour en jour, et le mal ne reparut jamais.

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