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“Demeurez tranquilles”

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1926


Une des raisons pour lesquelles les enfants d'Israël commencèrent à murmurer contre Moïse, c'est qu'ils avaient peur des Égyptiens qui les poursuivaient. Dans leur oubli de la toute-présence de Dieu, ils crurent que leurs ennemis allaient les atteindre et les détruire; aussi furent-ils presque bouleversés par la crainte. Cependant, Moïse qui avait compris que l'Amour n'abandonne jamais ses enfants, leur dit: “N'ayez point de crainte! Demeurez tranquilles et contemplez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous avez vus aujourd'hui, vous ne les reverrez jamais plus. L'Éternel combattra pour vous; et vous, vous n'aurez qu'à rester tranquilles.” Ces paroles les calmèrent; ils restèrent tranquilles et passèrent à sec la Mer Rouge sans difficulté.

Ce passage, lu et relu bien souvent par l'auteur de cet article, s'illumina lorsque, en proie à des douleurs physiques très violentes, elle était, après plusieurs semaines de lutte, bien prête à céder au découragement. Une fois, comme elle relisait ce passage, les paroles: “N'ayez point de crainte!” et “L'Éternel combattra pour vous; et vous, vous n'aurez qu'à rester tranquilles,” prirent une signification plus claire, et elle vit à la lumière de la Science Chrétienne que là où il nous semble voir une lutte, il n'y en a pas en réalité. Il devrait sans cesse y avoir une foi ardente en l'Amour toujours présent, une assurance que Dieu combat pour nous et que nous n'avons qu'à rester tranquilles, sachant que celui qui repose “à l'ombre du Tout-Puissant” est toujours en sécurité.

De même qu'il n'était jamais entré dans le plan de Dieu de faire détruire Son peuple par les Égyptiens, de même il n'est jamais entré dans le dessein de l'Amour de nous faire souffrir. Ce sont nos fausses croyances qui nous apportent la crainte et la douleur. Les Israélites murmuraient contre une rencontre qu'ils pourraient faire, mais dont la certitude ne reposait sur aucune base solide. Nous souffrons pareillement en raison de maux auxquels nous nous attendons, et nous acceptons la croyance comme réelle, alors qu'elle n'est que notre propre croyance erronée. Du moment où nous changeons notre pensée, et où nous l'entretenons du bien, le contraire du mal que nous croyons voir approcher, le mal disparaît. Où est-il allé? Rien n'est changé soit en Dieu soit en l'homme réel, et cependant la souffrance aiguë que nous croyions sentir s'est évanouie. Elle s'est dissipée comme un nuage balayé par la vérité, et c'est la compréhension de l'état parfait de notre être réel, incapable de refléter autre chose que les qualités de son créateur, qui a transformé notre état.

Qu'il est simple le remède! Et nous nous demandons pourquoi nous ne l'employons pas plus souvent. Il faut, pour l'appliquer, s'attendre à Dieu, savoir que nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes, et que l'Amour divin a déjà tout fait. Dieu combat pour nous, non pas avec les armes humaines, mais avec Son infaillible et indestructible loi spirituelle du bien, la loi de l'Entendement divin. Ainsi que le dit Mrs. Eddy à la page 243 du livre de texte de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures: “La Vérité, la Vie et l'Amour agissent en tant que loi d'annihilation contre tout ce qui leur est dissemblable, parce qu'ils ne proclament rien hormis Dieu.”

Demeurer tranquilles, ce n'est pas s'endormir dans une indifférence paresseuse; au contraire, c'est veiller, travailler à conserver une union si étroite avec Dieu, notre Père, en sorte que rien,—aucune pensée anxieuse, aucun doute,—ne puisse nous séparer de Lui; c'est savoir, c'est affirmer avec autorité, que jamais le mal n'a eu aucune réalité, que nous sommes unis au Principe divine, qu'aucune circonstance adverse, si pénible puisse-t-elle sembler au sens mortel, ne doit être acceptée, puisqu'elle ne vient pas de la source divine; c'est vivre dans la calme certitude que Dieu, l'Amour, a été, est et sera toujours notre guide, notre soutien.

Demeurer tranquilles, ce n'est pas fermer les yeux devant l'erreur, c'est au contraire les ouvrir tout grand, afin de contempler les ressources infinies de la Vérité; c'est nous imprégner si fortement de cette vérité qu'aucune phase de l'erreur ne pourra même avoir la prétention d'exister; c'est devenir humble au point d'avoir la certitude que nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes, mais que nous devons tout attendre de Celui auquel il a plu de nous donner le royaume.


Je chercherai celle qui est perdue; je ramènerai l'égarée; je panserai la blessée et je fortifierai la malade.—Ézéchiel 34:16.

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