Il y a un petit mot qui, à la lumière de la Science Chrétienne, est extrêmement important — c’est le mot “maintenant.” Saint Paul montre qu’il n’y a qu’un seul moment propice pour prendre connaissance de la vérité: c’est le présent. Il dit: “Voici maintenant le temps favorable; voici maintenant le jour du salut!”
A la page 593 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mrs. Eddy définit le mot “salut” comme suit: “La Vie, la Vérité et l’Amour compris et démontrés comme ayant la suprématie sur toutes choses; destruction du péché, de la maladie et de la mort.” La compréhension de la Science Chrétienne nous aide de plus en plus à comprendre ce que signifie ce salut, à saisir avec une réalisation de plus en plus grande l’omniprésence de Dieu,—la vérité selon laquelle il n’y a jamais eu un moment ni un lieu où Dieu n’ait été toute-présence, et il n’y en aura jamais.
Ce n’est qu’au sens mortel erroné qu’appartiennent les “mais” et les “si” et les “quand,” parce que l’homme est parfait dès maintenant. Ceci peut sembler au premier abord une affirmation foudroyante à certains, mais non pas lorsqu’ils y réfléchissent. Si le mal, la maladie, la peine ou toute autre discordance qui pour le moment semblent nous travailler étaient réels, cela n’indiquerait-il pas qu’à ce moment-là Dieu, le bien, ne pourrait pas être omniprésent? Deux états contraires ne peuvent tous deux être vrais au même moment et au même endroit. Donc, si nous prenons les passages rassurants de la Bible,—et il y en a beaucoup,—nous pouvons, ainsi qu’il est dit dans Malachie, Le mettre à l’épreuve maintenant, alors les écluses des cieux, la perception nette de l’harmonie, s’ouvriront à nous avec le résultat béni qui est promis. Dieu fit tout ce qui fut créé et Il déclara que cela était bien. Par conséquent, on ne saurait rien ajouter à l’œuvre de Dieu et rien en retrancher; elle est établie dès maintenant et pour toujours. En réalité, il n’a jamais existé d’état discordant d’aucun genre pendant un seul moment. L’erreur — le péché, la maladie et la mort — n’a pas de “présent;” et si elle n’a pas de “présent,” comment peut-elle avoir un commencement, un passé, ou un futur?
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