Quel abîme il y a entre les croyances que nourrissent les mortels au sujet de l’homme et la vérité le concernant! L’abîme est si grand qu’on ne peut le traverser; car les croyances des mortels au sujet de l’homme sont irréelles, tandis que la vérité le concernant est réelle. Quoiqu’il soit écrit dans le langage le plus simple au premier chapitre de la Genèse que “Dieu créa l’homme à son image,”—et puisque Dieu est parfait, il s’ensuit nécessairement que l’homme est également parfait,—la croyance à l’imperfection de l’homme est bien persistante! En vérité, ce n’est que grâce à la compréhension que la Science Chrétienne donne de Dieu et de l’homme, comme Principe parfait et idée parfaite, que le monde se réveille sérieusement et reconnaît la vérité absolue dont les effets sont de si grande portée. Mrs. Eddy fait retentir une note d’avertissement et en même temps de triomphe lorsqu’elle écrit à la page 414 de Science et Santé avec la Clef des Écritures: “Soyez conscient de la vérité de l’être, savoir, que l’homme est l’image et la ressemblance de Dieu en qui toute existence est permanente et exempte de douleur. Souvenez-vous que la perfection de l’homme est réelle et inattaquable, tandis que l’imperfection est condamnable, irréelle, et n’est pas produite par l’Amour divin.”
Le Scientiste Chrétien est convaincu de la vérité en ce qui concerne la perfection de Dieu et de l’homme. La Science Chrétienne lui a révélé que Dieu est parfait, et il a reconnu que la création de Dieu, l’homme, doit également être parfait. Il s’applique sans cesse à s’attacher à ces vérités, bien que le sens matériel puisse souvent paraître témoigner le contraire. Les tempêtes du mal auront peut-être la prétention de se déchaîner autour de lui; la maladie, avec les souffrances qu’elle entraîne, le péché sous bien des apparences, le manque et les afflictions sous divers aspects,—tout cela semblera peut-être très réel et le tentera de croire à l’imperfection, de croire que la création de Dieu est bien loin d’être parfaite; mais, toutes les fois que sa foi est mise à l’épreuve, il se tourne vers la vérité, la vérité absolue, savoir que Dieu et Son idée, l’homme, sont parfaits, et avec la réalisation de la vérité viennent le soulagement et la guérison de la maladie, du péché, du manque et des afflictions.
La perception de la vérité concernant la perfection de Dieu et de l’homme n’implique pas que les Scientistes Chrétiens se permettent d’oublier à quel point la croyance que l’homme est imparfait semble être tenace. Mais ils examinent la croyance, uniquement pour en déclarer la fausseté, le néant. S’ils ne percevaient pas l’irréalité de la croyance que l’homme est imparfait, il serait impossible de détruire la fausseté de l’imperfection. Lorsque, dans son Sermon sur la Montagne, Christ Jésus enjoignit ses auditeurs et leur dit: “Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait,” il leur demandait certainement de reconnaître la perfection de Dieu et de Sa création, l’homme. Assurément, c’était sa merveilleuse compréhension de l’Être parfait qui lui donna le pouvoir d’annuler les effets de la manière erronée de penser, pratiquée par ses semblables,—pouvoir qui se montrait par la guérison de tout genre de maladies et de péchés.
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