Un conférencier autorisé de la Science Chrétienne s’exprimait il y a...

Un conférencier autorisé de la Science Chrétienne s’exprimait il y a un an ou deux à peu près en ces termes: Lorsque vous recevez votre première guérison, sans autre secours que votre compréhension de la Science Chrétienne, vous avez à ce moment-là commencé à être un Scientiste Chrétien. Je me rappelle distinctement le moment où j’ai fait cette expérience. J’avais lu les leçons bibliques depuis quelques mois et j’avais plusieurs fois été guérie de rhumes et d’indispositions plus légères, mais j’avais été aidée par le travail d’une praticienne de la Science Chrétienne. Le moment était venu alors de faire l’essai de ma compréhension en voie de développement. Un jour, comme je sortais du four une platée de gâteaux, je heurtais le dos de la main contre le plateau de fer à l’intérieur du four. Sur le moment même, j’éprouvai une vive douleur; et aussitôt la pensée me vint que la matière ne peut ressentir aucune douleur, car il n’y a point de douleur, et en réalité point de matière. La guérison fut instantanée.

Bien des années après cette expérience, le souvenir qui m’en restait me mit à même, instantanément, de guérir notre petit garçon d’une brûlure qui semblait beaucoup plus grave. C’était un jour d’hiver, d’un froid pénétrant — un de ces lundis, durant la guerre, où l’on ne devait pas chauffer les calorifères à Détroit. La servante faisait la lessive, de sorte que j’étais à la cuisine, occupée à préparer le déjeuner. Une de mes amies devait venir déjeuner avec nous. Notre petit garçon, âgé de trois ans, qui courait partout, trébucha et tomba contre un poêle à pétrole, que j’avais allumé afin de réchauffer la cuisine, mettant le dos de la main sur le dessus du poêle qui était tout rouge. Il poussa des cris de douleur; mais je le pris dans mes bras, et tandis que je compris avec reconnaissance que la même vérité qui m’avait guérie, guérirait certainement l’enfant, je lui déclarai la vérité à haute voix. Il cessa aussitôt de pleurer, et bien que, durant le déjeuner qui suivit, il me dit de temps à autre tout bas: “Maman, veux-tu travailler pour moi?” il n’eut pour ainsi dire plus de souffrance; et l’amie, qui était arrivée quelques minutes après l’accident, ne se douta pas qu’il était arrivé quelque chose de grave. La peau de tout le dos de la main avait été brûlée; mais je le vis plus tard jouer avec son bâteau dans la cuvette, ayant les deux mains dans l’eau.

Ce sont là seulement deux d’entre les nombreuses preuves que j’ai eues du pouvoir qu’a la Science Chrétienne d’opérer des guérisons; et je suis bien plus reconnaissante que je ne puis l’exprimer en paroles pour cette révélation merveilleuse. Je me sers chaque jour de cette vérité pour la solution de tous mes problèmes, petits et grands, et elle m’enseigne graduellement à obéir à ce commandement: “Ayez les mêmes sentiments que Jésus-Christ a eus.”