En 1918, une de mes petites filles était fortement atteinte de l’influenza. Le médecin que nous avions consulté, ayant diagnostiqué le cas, dit qu’elle avait une double pneumonie avec pleurésie et inflammation à l’intérieur des oreilles. Au point de vue humain, son rétablissement ne semblait guère possible. A ce moment-là ma femme souffrait aussi de l’influenza. Pendant ces heures d’épreuves, nous reçûmes, grâce à l’amour infini de Dieu, la visite d’une amie. Elle resta à leur chevet pendant quelque temps; et avant de nous quitter, elle nous encouragea et nous donna à lire Der Herold der Christian Science. Durant la soirée, je le lus à haute voix, et la lecture nous donna du courage. La petite dormit assez bien pendant la nuit. Combien grande, par conséquent, fut notre joie, lorsque le lendemain matin nous remarquâmes une grande amélioration. Quand le docteur revint, il fut surpris à la vue du changement, car il savait que l’enfant n’avait point pris de médicament, et, comme il nous l’avait dit, il avait renoncé à tout espoir. La chère dame vint très souvent nous voir et elle nous parla de la Science Chrétienne, tout en se rendant très utile. Au bout de peu de temps notre fille fut à même de quitter son lit et elle se rétablit à vue d’œil. Ma femme aussi put bientôt se lever. Par suite de cette révélation de l’Amour divin, ma femme et moi, nous fûmes amenés à la Science Chrétienne, que nous avons fermement embrassée aujourd’hui. Notre petite fille, depuis sa quatrième année, s’est rendue et aime à se rendre régulièrement à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne.
Une année plus tard, notre plus jeune fille, alors âgée d’un an, fut saisie d’une violente crise de catarrhe bronchial et le docteur craignait que le mal n’aboutît à une pneumonie le jour suivant. Immédiatement nous demandâmes l’aide de la Science Chrétienne à la même dame, qui nous la donna avec empressement. L’enfant ne prit aucun médicament et nous ne fîmes point non plus usage de cataplasmes; mais nous réalisâmes la présence de l’Amour divin. Lorsque le médecin revint le lendemain, il fut très surpris de voir la vivacité que manifestait la petite. Après avoir fait un examen complet, il trouva qu’elle allait parfaitement bien.
Nous sommes pleins de gratitude envers Dieu, qui nous a révélé Son amour infini. Nous sommes aussi profondément reconnaissants envers notre Leader bien-aimée.
Berlin, Allemagne.
Lorsqu’elle avait deux ans, notre plus jeune fille se perdit apparemment. Tout d’abord je fus très inquiète et j’allai avertir la police. Je me rendis alors chez une chère amie qui nous avait souvent aidé auparavant et je lui demandai de traiter la situation conformément à la Science Chrétienne. Elle le fit sans tarder. Comme je devais aller à mon bureau, je priai ma mère de s’informer de nouveau au bureau de police. A 10 hrs 30, on lui fit savoir que la petite se trouvait dans une famille du voisinage. Une étrangère avait vu l’enfant sur la rue et l’avait emmenée chez elle. De prime abord, elle n’avait pas eu l’intention de la rendre, et son fils l’approuvait; mais finalement elle avait fait savoir la chose à la police. En nous renseignant, nous constatâmes que ceci eut lieu au moment où l’on avait déclaré la vérité spirituelle pour nous. Nous fûmes bien aises de retrouver la petite; et nous sommes pleins de gratitude envers Dieu et envers notre Leader, Mrs. Eddy.
Berlin, Allemagne.
