Mon attention fut attirée vers la Science Chrétienne alors que je m'occupais sérieusement d'un mouvement ayant pour but l'émancipation sociale et économique de la classe ouvrière. Au point de vue physique, j'étais en bonne santé. Au point de vue moral, j'avais du ressentiment pour les gens qui étaient censément responsables de la pauvreté et de l'injustice que l'on voyait chaque jour autour de soi. Je nourrissais des sentiments de haine à l'égard d'une certaine classe; je prêchais et je vivais dans l'espoir qu'un jour on prendrait sa revanche pour les torts dont on souffrait. Tel était l'état d'esprit dans lequel la Science Chrétienne me trouva. J'avais rencontré un homme qui avait été guéri dans la Science Chrétienne, un homme qui était sorti de la dépravation la plus profonde où l'homme puisse tomber, et il était redevenu sobre, respectable et propre — une vraie merveille. Ma curiosité fut excitée et me poussa à assister à une réunion du mercredi soir. J'entendis des gens instruits et cultivés donner des témoignages de guérison, et je fus étonné de leur sincérité et de leur candeur. La seule chose qui paraissait leur manquer, c'était l'insuffisance de paroles pour exprimer leur gratitude.
J'entrai dans la salle par curiosité et j'en sortis convaincu. J'empruntai le livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, et je le lus. Pendant bien des semaines après avoir lu le livre, il me semblait que j'avais des ailes. J'étais sur le sommet de la montagne. Pour la première fois de ma vie je devins possesseur d'une Bible livre le plus merveilleux du monde, lorsqu'on le lit avec la compréhension acquise par une connaissance de la Science Chrétienne, si petite qu'elle soit. J'étais désireux de partager avec mes amis ce que j'avais trouvé, et je reçus plus d'une rebuffade jusqu'à ce que je découvrisse qu'il était plus sage d'être plus réservé. Te commençai à comprendre quand je devais parler et quand je devais me taire. J'eus le bonheur d'y amener mon frère, qui habitait une ville éloignée et qui en était arrivé à ce point que l'on connaît: “l'extrémité de l'homme.” La Science le sauva; il fut rendu à la santé.
Personnellement, je n'avais jamais éprouvé la guérison de la Science Chrétienne. Mais le moment vint où je dus en faire l'expérience. J'étais parti en vacances et me trouvais chez des étrangers lorsque je tombai sérieusement malade. Le docteur dit à ma femme que j'avais un poumon attaqué et qu'elle ne devait pas s'attendre à ce que je reprenne un travail laborieux. Je restai où j'étais jusqu'à ce que je fusse en état de m'en retourner chez moi, et une fois rentré, je me fis traiter par la Science Chrétienne. Les voisins crurent que j'étais rentré pour mourir; néanmoins, je fus guéri du soi-disant poumon malade et du rhumatisme musculaire. Ma guérison fut lente, mais permanente. Je puis dire consciencieusement que je dois ma vie à la Science Chrétienne. A mon avis le jour est passé où l'on peut mettre en doute la guérison de la Science Chrétienne. Je puis vraiment dire que je sais qu'elle guérit.
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