La guérison me vint par l'étude des écrits de Mrs. Eddy et je fus affranchie de bien des choses qui étaient dissemblables à Dieu, le bien. Je suis surtout reconnaissante d'avoir été guérie de la crainte. Toute mère qui travaille pour un petit enfant, sait combien la crainte essaie souvent de l'envahir. Un matin, mon petit garçon qui avait environ trois ans, avala un cochonnet de métal, pendant qu'il jouait dans son lit avant de s'habiller. Au premier abord je fus remplie de crainte en pensant aux six bouts pointus dont il était garni. L'enfant semblait lui-même très effrayé, mais j'échangeai aussitôt ma pensée contre la vérité à son sujet, et me rendis compte que, puisque l'homme est une idée spirituelle, qu'il est un avec son Dieu, Père-Mère, nulle chose matérielle ne peut en aucune façon nuire à sa vie. Je lus à haute voix dans notre livre de texte, “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, et il se calma, mais paraissait souffrir dans son lit; il avait la bouche ouverte et ne pouvait parler. Par suite de l'étude et du travail que je fis comme — la Science Chrétienne nous enseigne à le faire — j'acquis un sens si clair touchant la sécurité de la vie de l'enfant, la voyant “cachée avec le Christ en Dieu,” que la crainte me quitta complètement. Il était midi passé lorsque, soudain, il se mit sur son séant, disant qu'il allait tout à fait bien; puis il demanda son déjeuner, et je peux dire avec reconnaissance qu'il n'y eut aucune suite fâcheuse. En maintes occasions encore, lorsque la maladie essayait d'attaquer mon petit garçon, je fus très reconnaissante de la compréhension que la Science Chrétienne m'avait donnée de cet Amour qui ne connaît pas la crainte et qui apporte toujours la guérison.
Bien que je sois reconnaissante pour les nombreuses guérisons qui nous sont venues, je suis encore plus reconnaissante à la Science Chrétienne pour le pouvoir qu'elle nous donne de sans cesse penser juste. Dans le courant de la journée il se présente tant d'occasions où la tentation nous vient sous la forme d'une pensée mauvaise ou mensongère, nous concernant nous-mêmes ou notre prochain. La propre-condamnation, le découragement, l'envie et le ressentiment cherchent constamment à se loger dans notre pensée, mais, lorsque nous obéissons aux règles de la Science divine et que nous remplaçons toute pensée matérielle par la réalité spirituelle, nous obtenons de plus en plus le pouvoir de nous détourner de la croyance mensongère et injuste pour nous diriger vers la vision glorieuse de l'homme à “l'image et la ressemblance de Celui qui est patient, tendre et vrai, ‘le Tout-aimable’ ” (Science et Santé, p. 3).
Toronto, Ontario, Canada.
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