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La Vraie Littérature et la Fausse

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1922


L'histoire de l'église Chrétienne primitive montre incontestablement que la compréhension spirituelle qui permit à Christ Jésus, ainsi qu'à ses disciples et à ses adeptes pendant près de trois cents ans, de faire leurs œuvres merveilleuses, se perdit graduellement et disparut enfin de l'expérience humaine. Lorsque les dogmes, le ritualisme et l'observance des formes se substituèrent à ce profond sens de l'unité avec Dieu qui avait mis le Nazaréen à même de déclarer et de démontrer son unité avec le Père, le Christianisme primitif n'exerça plus son ministère de guérison. Lorsque la lettre qui tue fut substituée à l'esprit de son message, la perception spirituelle cessa d'être la substance du culte religieux. Pour l'étudiant de la Science Chrétienne, il est évident que cette perte fut occasionnée par la négligence que l'on avait apportée à continuer de reconnaître la toute présence de Dieu, exprimée par Son parfait idéal, le Christ rédempteur. En s'écartant ainsi du droit chemin on amena l'inévitable,— la perte du pouvoir de produire les signes qui, ainsi que le déclara Christ Jésus, accompagneraient l'acceptation de son enseignement.

Mary Baker Eddy, ayant découvert la Science Chrétienne et sa loi divine, fonda l'Église du Christ, Scientiste, afin de rendre sa révélation utile au monde. Vu les expériences tragiques du Christianisme primitif, elle l'entoura de maintes protections contre le renouvellement de ce triste chapitre de l'histoire de l'humanité. Elle publia le livre de texte de la Science Chrétienne, “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” et ses autres écrits sous la protection des lois des droits d'auteur; et, ayant reconnu dès le début le besoin d'une littérature qui fît autorité, elle établit une société de publication afin de fournir à ses élèves ainsi qu'au monde des périodiques contenant des expositions de l'application de ses enseignements, en même temps que d'abondantes preuves de la praticabilité de la Science Chrétienne dans les affaires humaines. Ces publications étaient de nature à encourager les étudiants de cette religion qui s'appliquaient à faire de l'Amour divin l'agent guérisseur et rédempteur de leur vie. Dans le but de préserver la pureté et le pouvoir primitifs de la révélation de la Vérité, elle établit des règles définies pour empêcher qu'on altérât et qu'on appliquât faussement ses enseignements.

Il ne manque pas dans le Nouveau Testament de nombreuses allusions faites à ceux qui, ne payant pas volontiers le prix pour arriver à la spiritualité, ou ignorant peut-être la nécessité d'y parvenir afin d'accomplir les “œuvres” de l'Esprit, tâchèrent d'obtenir le même résultat par des moyens détournés et faux. Christ Jésus n'hésitait pas à dépeindre le caractère de tous ceux qui, pour éviter de payer le prix d'entrée, voulaient pénétrer dans la bergerie — la demeure du Christ — par quelque autre endroit que la porte d'entrée c'est-à-dire, sans la préparation qu'il fallait pour être digne d'une pareille admission. Ses paroles sont précises: “Celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par un autre endroit, celui-là est un voleur et un brigand.” Il n'hésita pas non plus à mettre à nu les prétextes de ceux qui voulaient prendre part au festin des noces sans être vêtus d'un habit de noces. Mrs. Eddy expose la chose dans un passage de Science et Santé (p. 326), où elle dit: “Si nous désirons suivre le Christ, la Vérité, cela doit se faire comme Dieu l'a décrété. Jésus dit: ‘Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais.’ Celui qui voudrait arriver à la source et trouver le divin remède pour tous les maux, ne devrait essayer de gravir la colline de la Science par aucun autre chemin.” Profitant des expériences des premiers Chrétiens, Mrs. Eddy ne s'épargna aucune peine pour protéger ses écrits contre l'application erronée et la fausse interprétation, montrant fréquemment le bon usage qu'il faut en faire, et l'application erronée dont il faut se garder. Dans le Manuel de l'Église, ce guide parfait de la ligne de conduite que doit suivre quiconque veut s'approcher de l'idéal-Christ, on trouve des règles précises pour la protection de l'étudiant. Le Scientiste Chrétien loyal n'est pas moins appelé à observer les défenses de l'Article VIII, Section 11, qu'à obéir strictement aux Sections 25 et 26 du même Article. Manifestement, un devoir qui incombe à tout Scientiste Chrétien, c'est de protéger, autant que possible, les enseignements de ce livre contre la fausse interprétation et la falsification, en aidant a les maintenir, tant au point de vue de la lettre qu'à celui de l'esprit, tels que notre Leader les donna au monde.

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