La métaphysique divine révèle que la Vie est l'Entendement, la conscience parfaite, et que l'homme créé par Dieu est la ressemblance de cet Entendement. Aussi, ne commence-t-on à vraiment vivre qu'en comprenant la Science qui est chrétienne. C'est alors seulement qu'on se rapproche de la Vie, de Dieu. Ceux dont l'horizon est fermé par les sens matériels, dont la pensée n'est captée que par leur témoignage, sont loin de la Vie; on peut les classer parmi ces êtres dont Jésus disait: “Ressuscitez les morts.” Il dit vrai l'étudiant qui déclare: “La Christian Science est tout-en-tout pour moi,” car elle lui apporte la Vie, elle le conduit au Principe sans un aperçu duquel il ne vivrait pas du tout en somme. Et la Vie se livre toujours davantage à mesure qu'on pénètre dans les joies invisibles de la Christian Science — joies invisibles et incomprises pour le sens matériel des choses. La Vie se découvre dans toute son abondance et avec toutes ses satisfactions.
Mrs. Eddy a décrit dans “Une allégorie” (Miscellaneous Writings, p. 325) les “soi-disant vivants,” que “l'Étranger,” le Christ, parcourant le monde, rencontre mais évite: “Tant soit peu découragé, il marche patiemment à la recherche d'une autre demeure — mais trouve ses habitants assoupis à l'heure même de midi! Des visages virils inclinés sur des fauteuils capitonnés, des corps robustes allongeant leurs pieds sur des escabeaux, ou étendus de toute leur longueur sur le sol, passant leur temps à rêver. Le portier, les paupières entr'ouvertes et le geste hésitant, se redresse surpris et contemple l'Étranger, appelle, se frotte les yeux,— tout étourdi de voir un être animé d'un dessein et travaillant à son exécution! Les habitants de cette demeure sont ceux qui se révoltent ‘contre lui dans le désert,’ et l'irritent ‘dans la solitude.’ L'Étranger se détourne bien vite de ce charnier des soi-disant vivants, et secoue la poussière de ses pieds en signe de protestation contre la sensualité sous ses formes innombrables.”
C'est la Vie, c'est Dieu, qu'un homme réclame par-dessus tout. Par conséquent, la Christian Science, qui ouvre la porte à la Vie, doit avoir la première place dans les affections et ne jamais être reléguée au second rang par une personne, un objet ou une circonstance. Ici se trouve l'interprétation correcte de ces mots: “Dieu avant tout”— l'Entendement et son idée comme tout. Assurément, la Christian Science est illimitée, infinie. Son message est à portée dans les lieux les plus reculés du globe, et la forme qu'il revêt varie sans cesse. Ceux qui s'attachent à la vérité que Dieu est l'Être Suprême, le Principe,— en ce sens qu'Il est l'omnipotence, la réalité et le seul Entendement, sans avoir pour obstacle une supposition quelconque de la matière,— comprennent la Science divine selon la profondeur de leur vision. L'énoncé complet de cette Science se trouve dans les œuvres de Mary Baker Eddy, ouvrages dont la vérité et le pouvoir ont été pleinement démontrés. Chacun peut y avoir recours.
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