L'étude de la Christian Science nous apprend que tout est Entendement et son expression, son idée; que celle-ci est une unité infinie, qu'en conséquence il n'y a qu'un Entendement infini avec son idée infinie. Cette idée de la conscience éternelle infinie, de cette conscience vraie et divine que Mrs. Eddy a nommée Vie, Vérité et Amour, et que Jésus de Nazareth a appelée Père, doit être une et indivisible, doit être infinie parce qu'elle est une avec l'infini divin. Dans ses écrits Mrs. Eddy parle d'idées nombreuses et variées; mais celles-ci sont des expressions diverses de l'idée divine de l'être qui doit être infinie dans ses variations, parce que Dieu est infini. Étant une et infinie, comment l'idée peut-elle se faire tort à elle-même? Comment peut-elle être divisée contre elle-même?
Pourtant, le genre humain se figure que certains animaux et certains insectes sont venimeux, et que certaines plantes et certains minéraux sont des poisons; les microbes en particulier sont sa terreur. Les étudiants de la Bible connaissent cet incident frappant rapporté dans le livre des Actes, où le grand apôtre Paul secoua la vipère qui s'était attachée à sa main et ne ressentit en aucune façon sa morsure, à la grande surprise des indigènes de Malte qui l'avaient longtemps surveillé. Jésus disait: “Rien ne pourra vous nuire.” Et pourtant, aujourd'hui, la chrétienté sans foi paraît sombrer dans l'anxiété mortelle de soi-disant germes de maladie, comme en témoignent les épidémies de crainte qui sévissent périodiquement, et les médecins bien intentionnés qui, afin de les en immuniser, inoculent aux gens ces mêmes microbes censés apporter la maladie. Mais que nous dit “Science et Santé avec la Clef des Écritures” de Mrs. Eddy, notre guide vers la santé et la compréhension, sur la question des germes? A la page 361 nous lisons: “Un germe de Vérité infinie, quoiqu'il soit le moindre dans le royaume des cieux, est le plus grand espoir sur la terre; mais il sera rejeté et méprisé jusqu'à ce que Dieu prépare le terrain pour la semence.”
Pour que notre compréhension de la Science du Christianisme soit claire et correcte, il est très important d'avoir toujours en vue ce que notre Leader a écrit, à la page 60 de “Miscellaneous Writings” où elle dit: “Au commencement le mal prétendit à la puissance, à la sagesse et à l'utilité du bien; et toute création, toute idée de l'Esprit, a sa contrefaçon dans quelque croyance de la matière. Toute croyance matérielle témoigne de l'existence de la réalité spirituelle; et lorsque les mortels apprendront à connaître les choses spirituelles, ils verront que la croyance matérielle dans toutes ses manifestations, invertie, est le type et le représentant de vérités inestimables, éternelles et à portée immédiate.” Dans ce passage si instructif nous avons le remède pour tous les maux matériels et toutes les appréhensions humaines qui les produisent. Ce remède consiste dans le rejet de l'apparence du mal; il consiste à savoir que la Vérité est tout ce qui est réellement; que la Vérité est parfaite, parce qu'elle ne saurait contenir d'erreur. A la place de toute apparence du mal il n'y a réellement qu'une Vérité parfaite, une réalité parfaite. Du moment que la Vérité seule est réelle, tout ce qui est réel est parfait; ainsi nous avons cette déclaration réconfortante dans Science et Santé (p. 335): “La réalité est spirituelle, harmonieuse, immuable, immortelle, divine, éternelle.”
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