La Christian Science est, à la vérité, le plus grand bienfait qui puisse entrer dans la vie d'un être humain. Je ne recherchai pas cette religion pour obtenir la guérison physique, mais parce que je ne trouvais pas de satisfaction dans la foi que j'avais embrassée et qui, lorsque j'en avais le plus besoin, ne m'avait apporté aucun réconfort. Il y avait eu dans ma famille tant de maladies et de souffrances auxquelles les meilleurs médecins n'avaient pu apporter de guérison, que je ne tenais nullement à avoir affaire avec Dieu s'Il envoyait ou même permettait de telles tortures chez Ses enfants, quand la Bible affirmait qu'Il est tout-puissant. La vie ne me paraissait être qu'une série de calamités.
Pour faire plaisir à une chère parente, j'avais essayé de lire Science et Santé. Ma pensée, évidemment, n'était pas encore prête à recevoir son merveilleux message, car elle ne put le saisir. Finalement je rencontrai une Christian Scientist dévouée qui, voyant mon besoin, m'invita à aller à l'église et m'aida avec patience à comprendre ce qu'est réellement la Christian Science. Ceci me paraissait trop beau pour être vrai. A cette époque je portais des lunettes qui, depuis quelque temps, m'étaient nécessaires. Une nouvelle paire, plus forte que celle que j'avais portée jusque-là, venait d'être taillée par un des meilleurs spécialistes d'une de nos grandes villes; il me recommanda de ne jamais m'en passer pour un moment. Pourtant, en moins de deux mois je les mis de côté, et bien que j'aie fait un plus grand usage de mes yeux, je n'ai jamais eu besoin de mes lunettes depuis lors. Des coups de froid, la toux, la fatigue, le lumbago et l'influenza ne sont que quelques-uns des maux dont j'ai été guérie par la Christian Science. J'ai vu la diphtérie, la pneumonie, l'érysipèle et d'autres maladies soi-disant contagieuses, céder au pouvoir de la Vérité presque instantanément dans quelques cas.
Je suis plus que reconnaissante pour l'harmonie au point de vue physique, mais le réveil spirituel est la véritable guérison. Il est merveilleux de savoir et de prouver que Dieu est bon et qu'il ne confère que le bien à Ses enfants, subvenant avec amour à tous leurs besoins. Être affranchi de la crainte et de mauvais traits de caractère, vaut mieux que l'or et l'argent. Bien qu'il y ait encore beaucoup à surmonter, la connaissance que tout ce qui est dissemblable à Dieu doit ultimement disparaître dans son néant primitif, est un sujet de réjouissance. Que pourrait-on désirer de plus que de savoir qu'il y a le Principe, et que notre compréhension de celui-ci, lorsqu'elle est appliquée, résoud tous les problèmes? Les paroles ne sauraient exprimer le sentiment de gratitude que je ressens envers Dieu, envers Mrs. Eddy, et envers tous les Christian Scientists bienveillants qui m'ont aidée le long da la route.
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