La Science Chrétienne a introduit dans ma vie une telle abondance de bienfaits que je ne sais trouver de paroles pour exprimer toute ma reconnaissance. D'une invalide nerveuse et découragée, j'ai été transformée en une femme heureuse. En 1908, il y avait dix ans que j'étais malade, soignée dans différents hôpitaux, avec des intervalles de mieux. Avant de venir à la Science Chrétienne, j'avais passé bien des mois dans un sanatorium, alitée en chambre noire, seule et incapable de lire — tout ceci conséquence d'une grande faiblesse. Je ne pouvais ni ne voulais voir aucun membre de ma famille, et mes luttes intérieures étaient souvent violentes, car je désirais vivre et travailler. La religion ne m'apportait aucune consolation, Dieu me paraissant trop éloigné. Mon médecin était mon seul refuge et fit son possible pour me soulager.
Entre-temps, mes sœurs entendirent parler de la Science Chrétienne et demandèrent à mon docteur la permission de me faire traiter; ayant vraiment à cœur de me voir rétablie, et la médecine ne m'étant d'aucun secours, il y consentit. Une de mes sœurs vint me voir à l'improviste, et se mit à m'expliquer quelque peu cette Science dont j'étais totalement ignorante; puis elle me demanda d'essayer du traitement. Quand elle m'eût quittée, une grande lutte se fit en moi, car au premier abord je n'étais pas disposée à acquiescer à sa demande; mais mon plus grand désir étant de consoler ma famille, après avoir réfléchi je lui donnai mon consentement, car l'occasion m'était ainsi offerte de montrer ma bonne volonté.
Une praticienne commença de me traiter le lendemain, un dimanche. Je passai une journée lamentable, appréhendant la nuit, car depuis des mois je ne pouvais dormir et souffrais terriblement; mais tout à coup, après le départ de la gardemalade, j'éprouvai un sentiment de repos et de paix. Quoique pleine de joie, je redevins subitement craintive, sachant que ce bien-être était dû au traitement de la Science Chrétienne; ne comprenant pas comment il s'était produit, je lui résistai, car je ne désirais pas une telle guérison. Néanmoins, aidée par un sentiment de justice, et ayant promis d'essayer de la Science Chrétienne, je me rendis compte que mon opposition n'était pas raisonnable; alors, posant la tête sur l'oreiller, je m'endormis tranquillement, et mon sommeil dura plusieurs heures. La guérison avait commencé, et chaque jour ma santé s'améliora.
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