Lorsque je m'intéressai à la Science Chrétienne mon corps n'était plus qu'une...

Lorsque je m'intéressai à la Science Chrétienne mon corps n'était plus qu'une épave, et j'étais accablé de tous les péchés connus à l'entendement mortel; néanmoins ce n'est pas pour y chercher ma guérison que je suis venu à la Science. Un ami m'invita à me rendre avec lui au culte du dimanche, et ne sachant pas à quelle église il avait coutume d'aller, j'acceptai son invitation. C'était la première fois que j'assistais à un service de la Science Chrétienne et, depuis lors, j'en ai manqué bien peu.

J'ai été guéri de bien des maux, dont une hernie et une maladie de la peau qui avait persisté pendant quatorze ans. Ces guérisons furent obtenues avec l'aide d'un praticien. Je m'intéressais à la Science depuis quelques années et en avais reçu de nombreux bienfaits, quand arriva un moment où tout semblait aller de travers, un moment où j'étais si accablé par le péché, le désespoir et le découragement, que j'en conclus finalement, selon les indications de la Bible et de Science et Santé, que je manquais à mon devoir. J'avais acquis une compréhension suffisante de la Science Chrétienne pour savoir que dans la vérité il n'y a que progrès, et, comme je reculais au lieu d'avancer, force m'était de conclure que j'étais victime de la paresse mentale, une des formes les plus subtiles de l'erreur.

Étant pleinement convaincu que j'avais là un problème individuel à résoudre, et que moi seul pouvais en trouver la solution, je me mis à étudier journellement les Sermons-Leçons et à lire les œuvres de Mrs. Eddy, ainsi que la littérature de la Science Chrétienne; je commençai aussi à mettre en pratique dans les affaires de ma vie journalière la connaissance que j'avais obtenue. A la guérison de tous mes maux j'ajouterai celle de la boisson et du jeu, avec tout ce qu'ils entraînent, au sujet desquelles je n'avais pas ressenti une reconnaissance assez grande pour en témoigner publiquement. A la page 372 de Science et Santé Mrs. Eddy dit: “Dans la Science Chrétienne il est funeste de nier la Vérité, tandis qu'Une juste reconnaissance de la Vérité et de ce qu'elle a fait pour nous, est un secours efficace;” et elle continue ainsi: “Si l'orgueil, la superstition, ou toute autre erreur empêche de reconnaître franchement les bienfaits reçus, cela sera un obstacle au rétablissement du malade et au succès du disciple.” Encore une fois j'attribuai mon peu de progrès à la même cause — la négligence de mon devoir. Fumeur invétéré depuis vingt ans, je n'avais pu jusqu'à cette époque surmonter le désir du tabac; mais, après avoir étudié la Science Chrétienne pendant huit ans, je donnai mon témoignage pour la première fois et fus complètement guéri de cette mauvaise habitude.