“Le royaume des cieux est semblable à un trésor caché dans un champ, qu'un homme a trouvé et qu'il cache; et, dans sa joie, il s'en va, vend tout ce qu'il a et achète le champ.” Ainsi parla Jésus tandis qu'il s'efforçait de donner au monde la compréhension de la valeur suprême de tout ce qui est spirituel. L'humanité a toujours été à la recherche de ce qu'elle estime digne de jouissance. Les hommes s'astreignent sans cesse et de toute manière à obtenir ce qu'ils se figurent indispensable à leurs besoins ou à leurs satisfactions. Aussi importe-t-il de déterminer la légitimité de leurs désirs, afin que leurs efforts ne soient point la vaine poursuite des faux éclats de la matérialité.
C'est seulement dans la mesure où les hommes se portent de tout leur poids sur le plateau de la spiritualité— mieux encore, dans la mesure où ils découvrent qu'il n'y a pas d'autre plateau,— qu'ils se comportent de façon à assurer leur entrée dans le ciel. Les appétits jamais assouvis, causant plus de tortures que de plaisirs, ont tous été matériels. Partis de la croyance au bien dans la matière, ils aboutissent nécessairement à la croyance au mal dans la matière; car toute matérialité est sous la loi du péché et de la mort (destruction).
Quand bien même les prophètes et Jésus-Christ ont proclamé cette vérité, le monde a été, et est encore, très lent à abandonner sa poursuite d'un trésor qui, même selon une notion purement humaine, est éphémère. Ces stances du grand poète espagnol Calderon, citées par Mrs. Eddy dans son livre “Retrospection and Introspection” (p. 32), reproduisent fidèlement la nature instable des choses matérielles:—
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