Je désire témoigner du pouvoir de la Vérité. Il a été démontré dans ma guérison, car après l'échec de tous les moyens humains mon cas était désespéré. En 1912, en travaillant dans les bois, je tombai soudainement malade, souffrant de l'estomac, et c'est dans un char à foin que mon voisin dut me ramener chez moi. Pendant la nuit je me levai et essayai de marcher, mais je tombai à terre sans force. J'avais complètement perdu l'usage de mes jambes; de fait, elles semblaient paralysées et je ne pouvais même pas mouvoir les doigts de pied. Deux médecins, après s'être consultés, déclarèrent que mon cas était sans espoir et que je ne pourrais plus jamais marcher. “Dépérissement des muscles,” tel est le nom dont ils désignèrent le mal.
Il est impossible, sans avoir eu une expérience identique, de comprendre l'agonie mentale par laquelle je passai. Acceptant comme final le verdict des docteurs, je me crus condamné à des mois et même à des années d'infirmité; mais le pire était de penser que j'allais être un fardeau continuel pour les miens. Pendant neuf mois je fus dans cet état, sans espoir et sans secours. Enfin, une connaissance mentionna la Science Chrétienne et amena un praticien pour m'en parler; ce sujet m'était nouveau et je le traitai avec une certaine indifférence. Un peu plus tard, ma belle-sœur vint nous faire visite et me pressa, elle aussi, d'essayer de la Science Chrétienne. Sa conversation m'inspira le seul espoir véritable depuis que cette terrible affliction m'avait frappé, et après y avoir réfléchi, je consentis à ce qu'elle priât une parente qui est praticienne de se charger de mon cas. Dès lors mon état s'améliora. Je me procurai le livre “Science et Santé avec la Clef des Écritures” de Mrs. Eddy, et me mis à l'étudier et à absorber les grandes vérités qu'il enseigne. A mesure que ma pensée se spiritualisait, la guérison physique s'accomplissait tout aussi naturellement que le jour remplace la nuit.
Près de sept années se sont écoulées depuis ma guérison, et elles ont été les plus heureuses de ma vie. J'ai pu accomplir toutes sortes de besognes indispensables, aller à pied à la forêt qui est à plus d'un kilomètre et demi, abattre des arbres et préparer chaque année notre bois à brûler; j'ai également pu planter et cultiver tout ce qui était nécessaire à nos besoins et je suis ineffablement heureux de savoir que Dieu est ma force et ma vie.
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