Quand j'entendis parler de la Science Chrétienne pour la première fois, je me disais que ceux qui nient le témoignage de leurs yeux et des autres sens matériels ne sont pas dans un état normal; et quoique j'eusse reçu de ma sœur le livre “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, il resta sur un rayon de ma bibliothèque sans jamais avoir été ouvert. Un jour je tombai malade, et les docteurs déclarèrent que j'avais la fièvre cérébrale. Comme on ne me donnait pas d'espoir de vivre, la nouvelle fut annoncée à mes frères et sœurs ainsi qu'à ma sœur Scientiste Chrétienne qui habitait l'Amérique. Quant à moi je ne me rendais compte de rien, si ce n'est que je souffrais d'un violent mal de tête. On me dit plus tard que les médecins avaient déclaré un certain matin que je ne finirais pas la journée, mais dans l'après-midi, au grand étonnement de tous, la fièvre me quitta et je me sentis parfaitement bien. Je ne savais pas à ce moment-là quelle était la cause de ce changement, mais quelques semaines plus tard je rècevais une lettre de ma sœur d'Amérique me disant que lorsqu'elle apprit dans quel état je me trouvais, elle se mit immédiatement à déclarer la vérité; c'était le jour où ce merveilleux changement eut lieu. Néanmoins, je trouvais que c'était enfantin quoique aimable de sa part.
Quelques jours après mon rétablissement, ma jambe gauche fut atteinte de phlébite et je dus garder le lit pendant trois mois. Ensuite, à titre de vacances, j'obtins un congé d'un semestre; en faisant mes malles pour partir je trouvai mon livre Science et Santé et résolus de le prendre avec moi pour le lire en entier. Je n'en avais lu que quelques pages lorsque je fus convaincue que c'était la vérité, que c'était là le Christianisme tel que j'avais toujours pensé qu'il devrait être; aussi, pendant plusieurs jours je lisais continuellement et me sentais ineffablement heureuse, quoiqu'il y eût bien des choses que je ne comprenais pas. Durant tous ces mois j'avais dû me servir d'une canne, et ma jambe était enveloppée d'un bandage. Je réussis à me passer de la canne, quant au bandage je dus le garder, car si je tentais de m'en défaire un seul jour ma jambe devenait enflée, douloureuse et lourde au point de ne pouvoir m'en servir. Je passai la fin de cet été-là chez une Scientiste Chrétienne en Norvège. Dès le premier jour celle-ci me dit que je n'avais pas besoin de bandage, aussi je ne m'en suis plus servie depuis. Plus tard je pus courir et faire sans peine de longues promenades.
Depuis lors j'ai eu plusieurs preuves de la toute-puissance de Dieu. Un soir, je tombai en bas des escaliers de la cave et me fis très mal au pied. La douleur était intense. On me transporta dans ma chambre à coucher et là je me mis à déclarer la vérité. Au bout d'un moment je pus marcher dans ma chambre. Comme je suis directrice d'un sanatorium, je dus me faire examiner le pied par le médecin deux jours plus tard. Il me dit qu'un os du tarse était cassé et que je devrais, soit rester au lit, soit mettre le pied dans un appareil de fer; mais je ne fis ni l'un ni l'autre; j'écrivis à une Scientiste et lui demandai de m'aider. Au bout de trois ou quatre jours j'étais guérie. Une autre fois j'eus un empoisonnement du sang, et comme j'étais saisie de crainte je télégraphiai à une praticienne pour lui demander le traitement; le lendemain j'étais guérie. Bien d'autres maux encore ont été surmontés par l'application de la vérité telle qu'elle est enseignée dans Science et Santé.
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