Dans son épître aux Romains Paul dit: “Je ne fais pas le bien que je veux,...

Dans son épître aux Romains Paul dit: “Je ne fais pas le bien que je veux, mais je fais le mal que je ne veux pas.” C'était bien là l'état dans lequel je me trouvais lorsqu'on me parla pour la première fois de la Science Chrétienne. Je n'avais que quatorze ans lorsque je perdis mes parents, et il me semblait que tout s'ébranlait en moi. A ce moment-là bien des amis s'empressèrent de m'aider car j'étais sans le sou, sans abri, et je n'avais ni frère ni sœur. Je m'efforçais de suivre les conseils aimants qu'on me donnait, mais il y avait autour de moi, sans que cela paraisse, une influence malfaisante qui m'étouffait. Finalement je me mis à étudier la Science Chrétienne et dès le début j'acceptai la vérité qu'elle contient, mais je ne la démontrai que peu. Cependant, je ne cessais de lire la littérature, et à l'aide de praticiennes dévouées je fus amenée à voir qu'il y avait en moi beaucoup à corriger. Enfin je me mariai, et après avoir eu un enfant, l'inspiration me vint plus que jamais de faire la volonté de Dieu, non la mienne.

J'ai été guérie de troubles intestinaux qui avaient persisté pendant quinze ans, ainsi que de rhumes, de blessures et de bien d'autres maux. Notre bébé qui a deux ans n'a jamais pris aucun médicament. Il a été guéri de crises de dysenterie, de rhumes, de la rougeole, d'un empoisonnement, et d'autres maux. Cependant les guérisons physiques ne sont rien comparées à l'élévation spirituelle, au désir constant de répandre plus d'amour et de faire aux autres ce que je désire qu'ils me fassent. Je suis très touchée, et très reconnaissante de tous les bienfaits que j'ai reçus, et j'espère pouvoir prouver ma gratitude, non en paroles mais en œuvres. Je suis reconnaissante d'avoir tous nos périodiques, ainsi que tous les privilèges dont jouit tout loyal travailleur dans la Science Chrétienne.

(Mme.) Vance Hager Gerber, St. Louis, Mo.