L'Entendement divin est toujours en communication directe avec Son idée, l'homme réel. Aussi, ne réclame-t-Il jamais un intermédiaire pour faire sentir Sa présence, Sa puissance et Son intelligence d'une façon parfaite et démontrable. Les mortels, le produit de l'esprit faux, fictif, charnel et de mort, ont besoin, semble-t-il, qu'on leur rappelle que Dieu, l'Entendement divin, communique sans cesse à l'homme, Son idée, ce qu'il lui faut savoir. L'humanité se figure que ces messages exigent un interprète et c'est pourquoi tant de grandes figures au cours de l'histoire du monde ont été regardées comme tels, tout simplement parce qu'elles eurent une vision claire des vérités vitales, des vérités spirituelles, et surent en donner le sens. Quand tous les hommes interpréteront correctement les vérités qui émanent de l'Entendement, de la conscience infinie, unique, chacun s'apercevra que le règne de l'harmonie universelle est un fait présent et démontrable.
“Nous ne pouvons avoir qu'un Entendement, si celui-ci est infini,” écrit Mrs. Eddy à la page 469 de Science et Santé. Si les hommes se rendent compte que cet Entendement seul bon, l'Entendement du bien, veut dire omniprésence, omnipotence et omniscience, ils ne peuvent plus différer les uns d'avec les autres. Aussi doivent-ils de toute nécessité se comprendre et se sentir en parfaite communauté de vues. C'est parce que la vérité à l'égard de Dieu, de l'Entendement unique, n'est pas convenablement interprétée, que les efforts faits pour s'entendre échouent pitoyablement. C'est donc cette interprétation des faits de la création qui doit être acquise, afin que nous ayons les mêmes sentiments que Jésus-Christ a eus. L'univers de l'Entendement divin doit toujours être inséparable de Dieu et coexistant avec Lui, car la cause est toujours unie à l'effet qui l'exprime.
Dans le deuxième et si remarquable chapitre des Actes, nous apprenons que “le jour de la Pentecôte étant arrivé, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. ... Ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils commencèrent à parler en d'autres langues, selon que l'Esprit leur donnait de s'exprimer.” Dans ce même chapitre il nous est dit en outre que toutes les personnes présentes entendirent le message des disciples dans la langue de leur pays respectif et saisirent parfaitement le sermon mémorable qui explique si magnifiquement et si simplement la vérité à l'endroit de Dieu et de Son Christ. Il ne régnait ni désordre, ni confusion, ni doute, ni malentendu. Pierre expliquait à leur intention le message que lui avait transmis l'Entendement divin. Il s'exprimait, en outre dans une langue qui doit toujours être propre à tous les peuples et à toutes les latitudes — la langue de l'Esprit.
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