Étant redevable à la Science Chrétienne de tout ce que je suis et même de...

Étant redevable à la Science Chrétienne de tout ce que je suis et même de mon existence terrestre, c'est avec un profond sentiment de reconnaissance envers Dieu et envers Mrs. Eddy et dans l'espoir d'aider quelqu'un par ces lignes, que j'écris ce témoignage de ce que la Science Chrétienne a fait pour moi. Durant l'automne de 1913 j'eus une attaque d'apoplexie. On fit venir un médecin, mais je restai sans connaissance pendant plusieurs heures. Tous les soins possibles me furent prodigués et finalement je revins à moi. Au bout de quelques jours j'étais suffisamment remis pour me lever et circuler dans la maison; mais au mois d'avril suivant, une nouvelle attaque se produisit, me rendant tout à fait impuissant. Je restai dans cet état pendant quelque temps, sans espoir de guérison, les médecins ayant annoncé à ma famille que mon cas était désespéré et que sans doute la mort surviendrait bientôt. C'est alors qu'un ami, qui avait été guéri par la Science Chrétienne, vint me voir et me pria d'en essayer; mon cas étant désespéré, les membres de ma famille donnèrent leur consentement. On me demanda si j'accepterais le traitement de la Science Chrétienne; je répondis que je n'avais aucune foi dans cette Science et qu'ils pouvaient en faire à leur guise.

On fit immédiatement venir un praticien et dès le premier traitement il y eut un mieux. Bientôt je pus m'asseoir, lire la Bible et Science et Santé, et étudier le Sermon-Leçon; au bout de plusieurs semaines il m'était possible avec quelque assistance de me rendre à l'église. Je continuai dans cette voie et aujourd'hui je suis conscient de ma guérison. Je souffrais aussi d'un désordre chronique des intestins qui avait persisté depuis mon retour de l'armée en 1865; j'en suis également délivré. Fumeur invétéré depuis environ soixante-dix ans, j'ai été guéri de cette habitude ainsi que de quelques maux moindres et de suites d'accidents. Je vais en ville régulièrement, m'occupe en personne de mes affaires, et jouis d'une bonne santé.

Je désire mentionner encore un fait et ce n'est pas le moins important. Ma femme, l'élue de ma jeunesse et la fidèle compagne de mon existence pendant cinquante-six ans, est décédée. Sa présence et sa société me manquent beaucoup, et pourtant je n'éprouve pas d'affliction; ainsi je trouve que la Science Chrétienne est un secours toujours présent, non seulement en cas de maladie et de péché mais aussi dans toutes les circonstances pénibles qu'un être humain doit affronter. De si remarquables guérisons rappellent à la mémoire ces paroles de notre Maître: "Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais; il en fera même de plus grandes, parce que je vais au Père." En dehors de la Science Chrétienne personne ne saurait concevoir d'œuvres plus grandes que les guérisons accomplies par notre Maître, mais lorsque nous allons au Père, le Principe divin de toute existence, nous recevons alors l'élévation spirituelle, et nous nous rendons compte que la guérison physique n'est qu'une partie de la Science Chrétienne. Dans Science et Santé (p. 150) Mrs. Eddy dit: "Aujourd'hui comme jadis, des signes et des merveilles s'opèrent dans la guérison métaphysique de la maladie physique; mais ces signes ne servent qu'à en démontrer l'origine divine,—à attester la réalité de la mission plus haute du pouvoir du Christ, mission qui est d'ôter les péchés du monde." Ayant reçu l'élévation spirituelle et ses lumières, il est de mon désir de vivre de façon à pouvoir venir en aide à mes semblables, à ceux qui cherchent le Principe divin, l'Amour. Pleasant W. Bales, Indianapolis, Ind., États-Unis.