Récemment, pendant que régnait l’influenza, un jeune musicien perdit sa position par suite de la fermeture des théâtres, et ses appointements furent arrêtés. Une Scientiste Chrétienne lui ayant demandé s’il n’avait pas fait de contrat avec le directeur, il lui répondit: “Oh, oui! mais on appelle cela un acte de Dieu” (terme de jurisprudence anglaise qui signifie cas de force majeure). On n’en dit pas plus long sur ce sujet, et la Scientiste s’en alla en réfléchissant au sens de cette expression qui lui revenait sans cesse à la mémoire: “Un acte de Dieu.” Qu’est-ce que cela voulait dire? Plus tard elle parla de cet incident à un ami et lui demanda s’il savait ce que voulait dire le musicien. Il lui dit qu’il y a dans la plupart des contrats une clause ayant rapport aux calamités que les hommes ne peuvent empêcher, telles que les tremblements de terre, les cyclones, etc. Les épidémies comme l’influenza entrent naturellement dans cette catégorie et sont désignées sous le nom d’actes de Dieu.
Il est facile de se représenter l’étonnement de la Scientiste Chrétienne à l’idée que de tels maux puissent être attribués à Dieu. La Bible nous enseigne que Dieu a “les yeux trop purs pour voir le mal,” et à la page 140 du livre de texte: “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, nous lisons ces paroles: “Le Dieu de la Science Chrétienne est l’Amour divin, universel et éternel, qui ne change pas et ne crée ni le mal, ni la maladie, ni la mort.”
Plus tard la Scientiste se renseigna auprès d’un homme de loi éminent touchant cette clause, et lorsqu’il l’expliqua sans se douter le moins du monde qu’il déshonorait Dieu, elle eut un peu le sentiment que dut avoir St. Paul en entrant à Athènes, lorsqu’il lut cette inscription: “Au dieu Inconnu.” Son cœur fut rempli de gratitude de ce que, grâce à la Science Chrétienne enseignée par notre bienaimée Leader, Mrs. Eddy, le Dieu inconnu que nous avons si longtemps honoré sans le connaître, soit de nouveau proclamé, et que nous sachions qu’il n’est “pas loin de chacun de nous,” mais près de nous, “un secours dans les détresses,” en qui “nous avons la vie, le mouvement et l’être.” L’auteur de ces lignes est très reconnaissante d’avoir pu prouver ceci durant les deux mois qui viennent de s’écouler alors que la crainte de l’influenza semblait s’emparer de tous les habitants de la ville où elle demeure. Sa petite famille ne redouta même pas la contagion, ayant cherché du secours dans la lecture quotidienne de la Leçon-Sermon, ainsi que dans d’autre littérature de la Science Chrétienne. Grâce à cette lecture leur pensée demeura “dans la retraite du Très-Haut;” alors fut accomplie cette promesse: “Aucun mal ne t’atteindra; Aucun fléau n’approchera de ta tente.”
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