Je viens de Jire les témoignages de la Sentinel comme je le fais toujours dès que je la reçois, et je suis si remplie de gratitude pour la guérison de tous ceux dont je viens de lire les témoignages que je me sens poussée à donner au monde le récit de ma belle guérison, afin que ceux qui souffrent encore se sentent encouragés et que ceux qui ont été guéris se réjouissent, comme je me réjouis moi-même de ce que la Science Chrétienne guérit les désordres, tant mentaux que physiques.
Je fus guérie de la neurasthénie et d'une crainte terrible. Mon état mental était tel que je craignais de rester seule et souffrais d'hallucinations de tous genres. La lutte fut longue et lorsque les mois se succédaient sans m'apporter aucun soulagement, je ne trouvais d'encouragement que dans la lecture des témoignages de notre Sentinel et de notre Journal. Je souffrais d'un bourdonnement d'oreilles qui parfois pesait sur moi à tel point qu'il me semblait que s'il ne cessait pas j'en deviendrais folle; cependant je me rivais à Dieu. Je lisais, je priais, j'avais constamment recours au traitement de la Science Chrétienne. Mon mari me disait souvent qu'il constatait qu'il y avait du mieux, mais je ne m'en rendais pas compte moi-même; néanmoins je m'attachais toujours à la vérité, et finalement il se réveilla en moi le désir de travailler seule avec Dieu. Je n'avais pas encore exprimé ce désir à ma praticienne, qu'elle m'écrivait, me disant que je pouvais travailler seule, ce qui m'enchanta. Cependant, il me fut nécessaire d'avoir un traitement de temps à autre pendant deux ans. J'étais parfois prise de découragement, mais je m'attendais à l'unique Entendement même au milieu de mes pleurs, et j'en recevais assez de réconfort et de courage pour me permettre de continuer mon chemin. Durant tout ce temps je réussis à cacher aux autres mon état inharmonieux, je riais même souvent lorsque j'endurais des souffrances intenses. Je raconte cela pour montrer que je fus soutenue jusqu'au bout grâce à l'aide divine.
Je retournai à mon home en Amérique; j'espérais qu'en assistant au culte et en étant avec ceux que j'aimais je réaliserais une guérison complète, mais là aussi je dus demander le traitement. Il me fut donné avec amour, et ma crainte fut détruite en grande partie, mais avant que ma guérison fût complète mon mari dut repartir pour la France. Sentant bien que mon devoir était d'être auprès de lui, j'allai habiter une petite ville de la France à un moment fort triste après deux années de guerre, et, en dépit du travail sérieux que je fis, je fus forcée d'avoir encore une fois recours à la praticienne qui m'avait déjà aidée à Florence en Italie. Elle me donna des traitements pendant quelques mois et plusieurs fois la lutte fut dure. Sur ces entrefaites je quittai la France pour m'en retourner en Italie où mon mari dut se rendre pour affaires. C'est ici que, grâce au travail fidèle de ma praticienne dévouée, j'ai été guérie et me voici affranchie depuis quelque temps. Pendant ces années de souffrance mon seul but a été d'arriver à avoir un caractère plus Chrétien, car lorsque la guérison se fait lentement, c'est qu'il y a de vilaines mauvaises herbes à déraciner avant que le jardin puisse s'épanouir s'épanouir en beauté. Aujourd'hui, bien que j'aie été guérie, je me rends compte que je n'ai fait que les premiers pas sur la route ascendante, mais avec quelle joie je m'efforce de travailler pour la Vérité, sachant, comme nous devons le savoir, qu'il n'y a a, qu'un seul chemin menant à la Vie éternelle, et que ce chemin est la Science divine.
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