Ayant reçu gratuitement, je désire donner gratuitement. Je suis né en Georgie, mais j'allai m'établir en Floride en 1876, et je suis avoué de profession. Je fus élevé par des parents pieux et fus imprégné de leurs croyances religieuses; aussi, après que j'eus décidé d'habiter la Floride, mes frères anabaptistes zélés dans la foi, m'élurent ministre de leur secte. J'allai écouter les sermons des prédicateurs les plus érudits de toutes les dénominations principales et causai avec eux afin de mieux me préparer à faire le travail dont j'avais été chargé. Certains passages des Écritures relatifs à la guérison des malades me frappèrent tout particulièrement, et je me rendis compte que c'était un des devoirs impératifs d'un ministre du Christ de prêcher et de guérir. Cependant toutes les questions pressantes que je posai à ce sujet restèrent sans réponse satisfaisante. Les Explications qu'on me donna furent comme suit: “Admettant que Christ guérissait, et même que ses disciples le faisaient, saient, il n'en est plus ainsi actuellement.”
Alors je redevins avoué. Je rendis à l'église les titres qu'on avait bien voulu me conférer et déclarai que le jour viendrait où on entendrait prêcher un sermon vrai qui réveillerait le monde entier. Je cessai dorénavant d'assister à aucun culte; et pendant ma recherche de la vérité, j'étudiai l'hypnotisme, la suggestion, le spiritisme, la Critique, l'agnosticisme et l'athéisme. Ce penser erroné produisit en moi une série de discordances et d'inharmonies physiques; pour tous ceux qui me voyaient j'étais une curiosité du point de vue pathologique. Je m'abandonnai aux médecins, mais je vis bien qu'ils ne pouvaient rien pour moi, car j'empirais constamment.
Finalement, voyant dans quel état piteux et désespéré je me trouvais, un ami, me demanda si je voulais lire un petit livre qu'il me prêterait. Je lui répondis que oui, vu que j'aimais la lecture; il me l'apporta en quittant ses affaires et, me l'ayant donné, il s'en alla. J'en regardai le titre et me mis aussitôt à le lire. Les premières paroles de la Préface de “Science et Santé avec la Clef des Écritures,” par Mrs. Eddy, me donnèrent à la fois illumination et espérance. Je lus jusqu'à minuit environ, et ce fut à contre-cœur que je m'arrêtai pour me coucher. Je m'endormis tout de suite, et ne me réveillai qu'au matin, ce que je n'avais pas fait depuis des mois; je n'avais pas même pu m'allonger. Le lendemain matin je repris ma lecture; le soir j'en fis autant, sans bouger, tellement je craignais la douleur intense que me causait tout mouvement. J'avais lu environ la moitié de ce livre lorsque je me levai de ma chaise sans souffrir — j'étais guéri. Les symptômes les plus graves d'une maladie des reins disparurent les premiers; ensuite je vis disparaître le rhumatisme, la névralgie, une maladie de l'estomac, l'insomnie, et la neurasthénie, et mon appétit redevint normal. Je me réveillai du rêve de la vie, la substance, et l'intelligence dans la matière, et vis un ciel nouveau et une terre nouvelle, où tout est bon. J'ai eu bien d'autres belles preuves du pouvoir qu'a la Vérité de nous affranchir. A deux reprises un praticien me donna le traitement à distance et je fus guéri instantanément. Je suis bien portant et heureux quoique j'aie soixante-seize ans, et mes facultés mentales n'ont pas diminué.
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