Il y aura peut-être parmi ceux qui liront ce témoignage, quelqu'un qui trouvera difficile de s'appliquer à l'étude de la Science Chrétienne, et qui, comme moi-même, aura toujours désiré être un fidèle disciple de Christ Jésus, quelqu'un à qui l'on aura dit, ne connaissant pas la Science Chrétienne, que cette religion nie la divinité du Christ et que c'est l'œuvre du diable. C'est ce qu'on m'avait dit et ce que j'avais cru; aussi, pendant huit mois après qu'on m'eut parlé de la Science Chrétienne, je ne pouvais, en bonne conscience, ni lire ni étudier le livre de texte. “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mrs. Eddy, non plus que les périodiques. Cependant, au bout de ce temps, je m'aperçus qu'il s'était fait un tel changement dans la vie journalière et dans le caractère de la personne qui m'avait présenté ce sujet, et qui avait elle-même été secourue physiquement par la Science, que je sentis qu'elle arrivait vraiment à faire un meilleur disciple de Christ Jésus que moi.
Puis le jour vint où je vis très clairement qu'en craignant de lire la littérature de la Science Chrétienne, j'avais douté de l'amour et de la sollicitude protectrice de notre Père céleste. Ne savait-Il pas que je voulais vraiment Le servir et ne m'empêcherait-Il pas d'accepter les enseignements s'ils venaient du diable? Aussi, je commençai à lire, ayant résolu de vivre conformément à ce que je reconnaissais comme étant vrai et bon, et de passer pour le moment sur ce que je ne comprenais pas ou ne pouvais croire, et je rends grâces à Dieu de ce que j'aie agi ainsi. Il se passa quelques mois avant que je pusse accepter entièrement les enseignements de la Science Chrétienne, mais j'ai vu depuis que c'était parce que je ne les avais pas compris; car comprendre la Science, c'est l'accepter et tâcher de vivre conformément à elle — on ne saurait faire autrement.
On verra donc ce n'était pas pour obtenir la guérison physique que je m'intéressai à cette vérité curative; mais depuis que j'en ai entrepris l'étude, j'ai maintes fois été secourue physiquement. J'ai été promptement guérie de la rougeole ainsi que de la fièvre, et un violent mal de gorge a été enrayé en quelques heures. L'hiver passé il me fut prouvé d'une façon concluante qu'aucun état atmosphérique ne peut nuire à l'homme; car, en dépit d'une forte douleur que j'avais à un poumon, je pus sortir par une des plus violentes tempêtes de neige et par les grands froids, ne rentrant parfois que vers minuit, et le mal ne continua pas longtemps.
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