Le cœur plein de gratitude je donne mon témoignage pour les nombreux bienfaits que nous avons reçus, moi et les miens, grâce à la Science Chrétienne. L'automne de 1912 mon petit garçon, âgé de six ans, fut atteint de douleurs dans le dos, qui parfois devenaient intenses. Le médecin appela cela une inflammation tuberculeuse des vertèbres, et comme le mal empirait toujours, je fus forcée d'emmener l'enfant à l'hôpital, où il resta pendant quatre mois et demi. Il semblait alors être guéri et fut renvoyé de l'hôpital, mais bientôt après le mal reparut.
À ce moment-là j'entendis parler de la Science Chrétienne par deux chères dames, et me déclarai prête à accepter cet enseignement, mais malheureusement ces dames durent s'en aller peu après. Je me sentais souvent poussée à lire et à étudier, mais il me semblait que je ne comprenais pas le sujet; aussi quand mon fils souffrit cruellement de nouveau je retournai au médecin, n'étant pas encore ferme dans la Science Chrétienne. Je lisais rarement la littérature, je la comprenais réellement de moins en moins. Le docteur mit l'enfant dans un sanatorium où tous les médecins me donnèrent peu d'espoir qu'il guérirait, et je devins très découragée. Un jour j'allai voir les dames mentionnées ci-dessus, et leur racontai franchement la chose. Elles m'expliquèrent alors les enseignements de la Science Chrétienne et continuèrent à le faire avec une grande bonté de jour en jour; elles m'aidèrent à faire sortir l'enfant du sanatorium et à le placer chez un praticien de la Science Chrétienne. Selon l'opinion médicale je verrais toujours mon pauvre enfant boitant et pour ainsi dire un proscrit; mais au bout de quinze jours l'enfant put venir nous voir avec le bon monsieur qui le traitait, et la guérison s'effectua sans interruption.
Après Dieu c'est vers le praticien que va ma gratitude pour les soins paternels qu'il donna à mon enfant. Celui-ci est maintenant guéri et s'ébat comme les autres enfants. Combien de fois j'ai rendu grâces à Dieu pour cette merveilleuse guérison, et cependant je ne saurais jamais être assez reconnaissante. J'ai éprouvé aussi que non seulement la vérité est un secours dans la maladie, mais encore que lorsqu'on l'applique comme il convient de le faire, elle est le soutien le plus efficace en toute circonstance.
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