Il y a huit ans je fus instantanément guérie d'une maladie interne organique, d'une maladie des intestins soi-disant incurable et de neurasthénie ainsi que de cors et d'oignons par la lecture de Science et Santé. Depuis lors j'ai eu bien des expériences merveilleuses de guérison. J'eus un panaris au doigt, et comme ma mère avait souvent souffert cruellement de ce mal, je fus très inquiète. La manifestation est restée pendant quinze jours, mais la douleur fut instantanément enrayée, me permettant de m'occuper de mon ménage, aussi bien que d'étudier mon piano, et je pus me servir de ce doigt-là comme des autres. Au bout de quinze jours je remarquai que mon doigt était très abîmé, mais encore une fois je me détournai du témoignage des sens, réalisant, comme nous le dit l'apôtre, que "la parole de Dieu est vivante et efficace." Le doigt redevint parfaitement normal et l'ongle a meilleure apparence maintenant qu'auparavant. Une autre guérison fut celle d'un abcès à une dent. Il y a environ quinze ans je me fis traiter par un dentiste pour un abcès à une grosse dent de derrière et je me rappelle la souffrance intense que j'endurai, car j'allai voir le dentiste tous les deux jours pendant près de deux mois avant qu'il pût plomber la dent. Plus tard, lorsqu'une partie de la dent se cassa, je refusai d'y penser jusqu'à ce qu'un matin je me réveillai avec un abcès. J'avais toujours beaucoup souffert de la crainte pendant plusieurs jours avant d'aller trouver un dentiste, mais cette fois-là, après avoir étudié la Leçon-Sermon et avoir lu un chapitre de Science et Santé, j'allai chez un dentiste qui m'informa qu'il était nécessaire d'arracher la dent. Je lui dis que j'y réfléchirais, et en retournant chez moi, je déclarai que ce qui est impossible à l'homme mortel est possible à Dieu, et que puisque je semblais avoir besoin de cette dent, le besoin serait rempli. J'allai chez un autre dentiste qui me dit après avoir examiné la dent: "Je vois que vous avez eu un abcès." Il se prépara à plomber la dent, et je réalisai alors que je ne ressentais aucune crainte. Avec un chant joyeux dans mon cœur je louai Dieu pour ma guérison. Quand le travail fut terminé, le dentiste fit la remarque qu'il voudrait bien que certains de ses autres patients fussent aussi peu nerveux que moi. Ceci me fit sourire, car je me souvenais qu'avant mon entrée dans la Science aucun dentiste ne voulait travailler pour moi.
Je ne cite ici que quelques-unes d'entre les nombreuses guérisons que j'ai eues, et c'est pour les reconnaître avec gratitude envers Dieu ainsi qu'envers notre chère Guide, Mrs. Eddy, que j'envoie ce témoignage. Je m'efforce de vivre en harmonie avec tout le genre humain et de ne connaître qu'un Entendement infini et toujours présent. New York, N. Y.
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