A la page 517 du livre de texte de la Science Chrétienne: "Science et Santé avec la Clef des Écritures," Mrs. Eddy écrit: "La Science divine ne nous autorise pas autant à considérer Dieu comme masculin que comme féminin, car l'Amour donne l'idée la plus claire de la Divinité." Nous lisons aussi à la page 508 de ce même livre: "L'Entendement ou intelligence de la production nomme le genre féminin en dernier lieu dans l'ordre ascendant de la création."
La tentative de priver Dieu des attributs féminins doit cesser. Dieu serait-Il incomplet pour qu'Il soit limité à la simple nature masculine? Est-ce qu'on n'aurait pas compris la totalité de Dieu? L'Être Suprême est-Il inadéquat ou insuffisant? D'où vient cette offense contre Dieu, cette attaque contre l'intégrité divine? Permettra-t-on à la domination mâle sous le masque de la religion, de déprécier la Divinité, d'insulter l'infini créateur, d'abroger le pouvoir de la Cause Première ou de limiter "le Saint d'Israël" et de tenter ainsi volontairement et malicieusement de dérober à l'homme l'amour de Dieu? La Science Chrétienne a nettement et définitivement implanté dans la conscience humaine la compréhension de la maternité de l'Être.
Les Écritures déclarent: "Il les créa mâle et femelle." Tout penseur reconnaîtra aussitôt d'après cela que l'Entendement, divin renferme les attributs féminins aussi bien que les attributs masculins, car si non, comment Dieu eût-il pu les créer? Tout le monde sait que cela est vrai, et c'est outrager Dieu que de résister à cette vérité, et cela devrait traduire en jugement les doctrines écrites, imprimées et publiées qui calomnient Dieu de cette façon. C'est ce concept partial et irrévérencieux de Dieu qui a permis à l'hypnotisme d'en appeler à Dieu comme étant son dieu, et de terroriser le monde par une suprématie mâle fictive; mais la Science Chrétienne sonne le glas de cette perversion. Seule la maternité de Dieu peut détrôner l'hypnotisme et le priver de son droit hypothétique d'occuper le siège d'autorité. La maternité de l'Être, comprise, prouve la futilité de la nécromancie, parce que l'Amour seul confère l'intelligence spirituelle qui balaie les complexités subtiles des mauvais mobiles. Le monde ne peut être sauvé par la croyance à un Dieu imparfait. Ce serait livrer le monde au magnétisme animal et au carnage de continuer de soutenir par des crédos et des dogmes un tel travestissement de la Divinité. Prêchons la maternité de Dieu et pratiquons cette vérité! Ce n'est qu'alors que la tâche de sauver le monde pourra s'accomplir.
La conspiration actuelle contre les droits de l'homme vise la femme. Abraham Lincoln discernait déjà à son époque que la grande nation américaine ne pouvait rester à demi-esclave et à demi-affranchie. Cette question se pose tout aussi nettement aujourd'hui pour ceux qui brisent le charme hypnotique de la propagande ennemie. Ils trouveront que les forces qui se rangent contre eux, sont celles qui avilissent et asservissent la femme. Les conspirateurs pratiquent aujourd'hui ce qu'ils prêchent; ils jettent au rebut la beauté de sainteté de la femme et ils l'avilissent et appellent cette assomption d'efficace poltronne un désir de sauvegarder la nation, l'église et la science.
Une noble femme qui écrivit plus prophétiquement qu'elle ne le savait, il y a des années dit:
Il fait résonner la trompette qui ne sonnera jamais la retraite;
Il tamise le cœur des hommes devant Son tribunal.
Mais une femme, plus grande encore que celle-ci, découvrit en sondant les Écritures, que l'interprétation spirituelle du fleuve Guilhon qui sortait du jardin d'Éden est comme suit: "Les droits de la femme reconnus moralement, civilement et socialement" (Science et Santé, p. 587). Le livre de la Génèse ne dit pas que la femme fut chassée du Paradis, mais il dit que Jéhovah en "chassa ... l'homme." Pour trouver le Paradis il faut que l'humanité trouve la nature-femme de Dieu. Le modèsle parfait est toujours dans le Père-Mére, et règne au-dessus de la simple sagesse masculine dans le domaine de l'amour féminin.
Le monde laïque, écclésiastique et scientifique est actuellement aux prises avec le fait que le concept de la paternité exclusive de. Dieu ne pourra remporter la victoire dans la guerre, au sens spirituel qui n'a pas encore été déroulé devant la compréhension humaine. Le bras du Seigneur ne peut être raccourci. La vision spirituelle a une portée plus grande que les pièces d'artillerie à longue portée. Les Chrétiens devront consentir, comme les Scientistes Chrétiens, à cesser de médire de leur Créateur. Que personne ne tente d'implanter en l'homme des préjugés contre notre Père-Mére Dieu en prétendant limiter cette nature déifique, et insulter ainsi l'intelligence du divin Entendement. Dieu est intégral. Une fausse théologie qui enseigne la croyance à un demi-parent est profane et impie. Elle fut dévoilée et détrônée lorsque Mrs. Eddy, à la page 16 de Science et Santé, interpréta ainsi les paroles de l'Oraison Dominicale: "Notre Père qui es aux cieux," "Notre Père-Mère Dieu, tout harmonieux."
Les Scientistes Chrétiens se réjouissent actuellement d'avoir l'assurance que le Dieu seul et unique est intégral, qu'Il n'est pas dépourvu d'un seul des attributs de la bonté, et qu'Il est revêtu de la majesté de l'infinie perfection. La tendre compassion de la douceur maternelle vient de Dieu. La mère humaine pardonne, chérit, protège et soigne les faibles. D'où viennent ces qualités sinon de la divine maternité de Dieu? Les Scientistes Chrétiens aiment Dieu en tant que Lui et Elle. Ils veillent et attendent avec une endurance spirituelle le réveil de l'humanité qui lui permettra de reconnaître la grandeur de l'être complet.
