
Editoriaux
Les questions contemporaines avec lesquelles notre société se débat à l'heure actuelle sont, au fond, des questions profondément morales. Un grand nombre de gens trouvent que les décisions et les positions prises individuellement au sujet de ces questions morales devraient changer et se relâcher parce que les mœurs ont changé, ce qui revient à dire, en d'autres termes: « Tout le monde le fait, alors pourquoi pas moi ? » Eh bien voici pourquoi.
Est-il possible d'agir sur le passé ? Les conflits qui agitent le monde d'aujourd'hui semblent souvent procéder d'un mouvement irrésistible engendré par des siècles d'histoire. De nos jours également, lorsqu'une personne présente des faiblesses, c'est dans son passé qu'on en recherche presque automatiquement les causes.
Dieu est toujours présent ! Et tout le bien qu’Il nous offre est accessible sur-le-champ. Pourquoi donc penser parfois qu’il faut attendre que le bien nous vienne plus tard ? Certains pourront dire: « Mais je ne sais pas très bien comment trouver le royaume de Dieu et Sa bonté.
Nous vivons dans un monde qui, de bien des façons, semble se rapetisser. Les progrès fantastiques des communications permettent aux habitants d’un hémisphère de connaître les événements qui surviennent dans l’autre hémisphère, au même moment que ceux qui les vivent.
La télévision apporte la faim dans le monde et bien des problèmes mondiaux jusqu’à notre table même. Et qui ne souhaiterait de toutes ses forces trouver un moyen d’aider à résoudre les conflits raciaux, les problèmes de la famine, des disparitions d’enfants ou l’oppression brutale ? Il y a assez de malheurs pour nous faire verser bien des larmes.
Combien nous avons tous envie de nous sentir aimés et que l’on prenne soin de nous, de sentir qu’il y a un havre sûr où nous pouvons trouver paix et repos ! C’est surtout en période d’épreuve, de tentation et de fatigue que nous recherchons cet endroit sûr. Et quelle reconnaissance nous ressentons lorsque nous revenons à la compréhension rassurante que Dieu est présent en tout lieu, que Dieu, l’Amour divin, est toujours avec nous ! Christ Jésus reconnaissait assurément les besoins humains des gens et il prouvait que Dieu pourvoit toujours à ces besoins.
Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy mentionne la guérison d’une femme atteinte de tuberculose. Quand Mary Baker Eddy s’assit près d’elle, priant silencieusement, la respiration de cette femme, pénible lorsque soufflait le vent d’est, redevint normale, bien que le vent soufflât alors de l’est.
S’il est relativement aisé de repérer les conquêtes de la technologie et les améliorations survenues dans les conditions de vie matérielle des hommes, à mesure que la civilisation poursuit sa progression, il y a cependant un élément de progrès encore plus important qu’il n’est pas si facile de mesurer par la seule observation de la quantité de « choses » qui nous entourent et de leur sophistication. Cet élément, c’est la qualité de la pensée humaine et ce qu’il en résulte sur l’idée que les gens se font de leur but dans la vie, de leur propre mérite et de ce qui peut leur procurer de vraies satisfactions.
La Bible présente la révélation d’une substance qui se soutient par elle-même, qui est permanente, dont on peut démontrer qu’elle ne s’épuise pas, ne s’use pas, ne tarit pas, qu’elle est indestructible et, en fait, irremplaçable. Cette substance divine est l’Esprit, Dieu.
Tout le monde mérite d’être guéri. C’est la raison même de la Science Chrétienne: rédemption, salut, joie spirituelle de la pure bonté qui mène à l’harmonie que nous appelons le ciel.