
Editoriaux
Toute la beauté de la vie des apôtres, des martyrs et des saints, a été le fruit de leur vision. Par celle-ci ils ont béni le monde.
Parfois la question se pose: Qu'est-ce qui constitue un praticien de la Science Chrétienne? Elle pourrait tout aussi bien se formuler ainsi: Que signifie le fait d'être un Scientiste Chrétien; car comment peut-on être un Scientiste Chrétien sans pratiquer la Science Chrétienne? Dès l'instant où nous voyons que la Science Chrétienne est la Science du Christ, nous comprenons que pour être un Chrétien il faut l'être scientifiquement, et pour l'être scientifiquement il faut l'être pratiquement, car il est impossible de saisir la Science sans la démontrer. Ainsi celui qui s'est donné à la Science Chrétienne, celui qui s'efforce à un degré quelconque d'être à la hauteur de ses enseignements, devient un praticien de la Science Chrétienne.
A juger d'après l'expérience des praticiens auxquels viennent les souffrants pour apprendre à connaître cette divine sagesse ou Science Chrétienne qui affranchit le genre humain des misères qu'il s'inflige à lui-même, il y a peu de gens dégagés d'une irritation intérieure perpétuelle que provoque leur désapprobation de la conduite d'autrui. Celui qui croit en la compétence de son propre esprit ne voit l'harmonie possible que si cet esprit dirige.
Le cœur humain a toujours appelé la liberté avec instance. Les mortels sont unanimes à ressentir l'obligation essentielle de rompre les chaînes qui semblent les lier en tous sens et embarrassent leur marche au progrès.
“Qu'êtes-vous allés voir?” demanda Jésus, “Un prophète? Oui, vous dis-je, et plus qu'un prophète. C'est celui dont il est écrit: ‘Voici, j'envoie mon messager devant ta face, pour préparer ton chemin devant toi.
Pour le Scientiste Chrétien la prière est un sujet très important. Le monde des Chrétiens l'a toujours considérée comme étant la voie de communication entre l'homme et Dieu.
Les nuages dorés par le couchant, les îles lointaines de la mer, les terres de chasse des plaines éloignées, toutes ces choses ont servi de figures pour représenter l'endroit où sont les défunts. Les vivants parlent de ces terres de chasse joyeuses, de ces îles bienheureuses ou de ces cieux radieux, et ils écrivent sur ces imaginations des légendes, des poèmes et des hymnes.
A la page 519 de Science et Santé nous lisons: “Dieu se repose dans l'action. Donner n'a pas appauvri, et ne saurait jamais appauvrir l'Entendement divin.
Tout ce qui dépend de méthodes secrètes se cache pour agir. Ces paroles significatives du livre des Proverbes sont bien vraies: “C'est en vain qu'on tend le filet Devant les yeux de l'oiseau.
Lorsqu'on posa à Jésus cette question: “Qui est mon prochain?” il y répondit par une parabole, celle du bon Samaritain, qui est un véritable joyau et bien connue de ceux qui étudient la Bible. Cette parabole a toujours été considérée comme étant le sommaire de l'enseignement au sujet de notre prochain depuis que Jésus la donna, jusqu'à nos jours, et que d'efforts les hommes ont faits pour vivre conformément à la moralité élevée qu'elle exprime! Ils ont réussi dans la mesure où leurs efforts étaient désintéressés, mais que de fois ils ont échoué parce qu'ils ont regardé la chose d'un point de vue défectueux! Celui qui envisage son prochain du point de vue mortel ou personnel, trouvera que ses rapports avec lui sont bien difficiles, et que toutes sortes d'obstacles, apparemment insurmontables, surgissent pour entraver l'expression de bienveillance qu'il a à cœur de manifester.