
Editoriaux
Avez-vous, dans votre carrière humaine, éprouvé des déceptions, de grandes perplexités? Avez-vous désespéré de pouvoir approfondir ou maîtriser ce qu'Omar-Kheyyam appelle « ce triste Ensemble de choses mal agencées »? Avez-vous peut-être prié, aussi sincèrement que vous le pouviez, pour obtenir les lumières et la direction, mais sans que se fasse entendre la voix qui dirait, comme l'indique la Bible (Ésaïe 30:21): « C'est ici le chemin, suivez-le »? La Science Chrétienne vous apporte ce message: Aucun problème n'est insoluble! Elle annonce que c'est la Science du christianisme qui parle ainsi; or la Science réelle n'est point, une conjecture humaine, c'est « un système de faits dûment établis. » La Science Chrétienne déclare en outre que Jésus le Christ fut le Scientiste par excellence; que ses guérisons étaient non pas miraculeuses mais divinement naturelles, car elles reposaient sur une connaissance de Dieu à la fois scientifique et démontrable.
Il n'y a qu'un pouvoir. Telle est la puissante vérité de l'être qu'il nous faut comprendre et démontrer scientifiquement.
En Science Chrétienne, le terme « attachement personnel » dénote une phase de la pensée humaine qui maintes fois trompe les mortels, les retient dans les drames terrestres et met entrave à leurs progrès spirituels. Dans le Manuel de L'Église Mère, l'Article VIII, intitulé « Discipline, » commence par une règle essentielle à la démonstration de la Science Chrétienne, et montrant la discipline qu'il faut s'imposer à soi-même.
Le désir de commander est sans aucun doute une impulsion fondamentale de l'entendement charnel. Il se manifeste de bonne heure chez la plupart des humains.
Les Égyptiens, comme la plupart des peuples, ont cru dès la plus haute antiquité que la vie de l'homme continue après que le cœur cesse de fonctionner. Certains d'entre vous ont vu dans un musée, par exemple à Turin, une exposition où figurent tous les objets trouvés dans le sépulcre d'un Pharaon.
« Ta volonté soit faite. » Cette prière du Christ Jésus est une porte ouverte sur le ciel, notre véritable état de l'être.
Une foule de chrétiens connaissent le beau cantique: « J'ai soif de ta présence. » Son auteur, Annie Hawks, née dans la première partie du dix-neuvième siècle et contemporaine de Mary Baker Eddy, exprime d'une manière touchante l'aspiration des humains qui cherchent toujours la vision spirituelle — le sentiment de la présence et du pouvoir divins, qui peut seul apporter aux fils des hommes les directions et le réconfort véritables.
L'histoire de Nébucadnetsar, que la Bible rapporte au chapitre quatre de Daniel, montre d'une manière frappante les conséquences de la vaine gloire, les désastres qu'elle entraîne. Nous voyons un roi se vantant d'avoir bâti, par sa puissance souveraine, une grande ville, à la gloire de sa majesté.
Ce qui distingue surtout le juriste du profane, a dit un roi d'Angleterre, c'est que le juriste sait où chercher les décisions précédentes ayant force de loi, tandis que le profane l'ignore. Naturellement, cette remarque n'a trait qu'aux lois établies par les hommes.
Parmi les traits qui caractérisaient Mary Baker Eddy, noble Leader du mouvement Scientiste Chrétien, l'un des plus remarquables était sa sublime conviction que le message spirituel exprimé dans ses ouvrages venait de Dieu et non pas de l'entendement humain. Elle dit par exemple, en toute humilité ( The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p.