Editoriaux
D'après certaine tradition, Ponce Pilate était un philosophe amateur, et aurait bien des fois prononcé sa célèbre question: « Qu'est-ce que la vérité? » — même avant le jour tragique où Jésus de Nazareth comparut devant lui. Quel dommage que dans ce dernier cas, il n'attendît pas la réponse, comme nous le montre l'Évangile de Jean! Il était en face de l'homme qui, mieux qu'aucun autre, aurait pu définir clairement la vérité; au fait, toute la carrière du Maître manifestait la vérité concernant Dieu et Son expression, l'homme.
Les peuples chrétiens font profession d'être gouvernés par les enseignements du Christ Jésus, qui a mérité le titre de Conducteur et dont la doctrine fut comparée au roc — « un rocher spirituel.
Pour combattre et détruire le péché, la maladie, Mary Baker Eddy nous donne, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p. 71), cette déclaration qui nous aide beaucoup: « Le mal n'a pas de réalité.
Prophète riche en inspiration, Ésaïe, ce saint Israélite dont le nom signifie « le salut de l'Éternel, » est sans aucun doute une des grandes lumières parmi les auteurs sacrés. Ses beaux cantiques, promettant une délivrance certaine à ceux qui, dans la détresse, se détournent des choses matérielles pour s'appuyer sur l'Esprit, ont au cours des âges éclairé la voie des pèlerins.
Elle est à la fois concise, riche en promesses et d'une vaste portée cette parole de Jésus: « Nul ne connaît le Fils, si ce n'est le Père. » Le « Fils » auquel le Maître fait allusion, c'est « le Fils de Dieu, le Messie ou Christ; » nous empruntons ces termes à la définition du « Fils » donnée par Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Écritures (p.
Une des requêtes qu'on adresse le plus souvent au praticien de la Science Chrétienne, c'est celle-ci: « S'il vous plaît, aidez-moi à trouver ma vraie place! Je sais que je ne suis pas à ma place. » L'impression persistante de mécontentement, la croyance qu'on se trouve dépaysé, ne peut être entièrement guérie que par la réalisation de ce fait: on trouve sa vraie place lorsqu'on accepte et vit son vrai moi, expression de l'Entendement divin.
Cette parole du poète écossais Robert Burns forme en quelque sorte le thème d'un paragraphe remarquable, à la page 172 de Science et Santé avec la Clef des Écritures. Riche en inspiration, l'auteur de ce volume, Mary Baker Eddy, écrit: « Qu'est-ce que l'homme? Est-ce le cerveau, le cœur, le sang, les os, etc.
Le chapitre douze de la remarquable épître aux Hébreux se termine par une description des troubles qui secouent l'entendement mortel — et cela paraît être un tableau fort exact du monde à notre époque. Le verset vingtsept nous dit: « Ces mots: Une fois encore, indiquent le changement des choses ébranlées, comme étant faites pour un temps, afin que les choses inébranlables subsistent.
Lorsqu'un photographe a pris une vue, il en fait des copies en plaçant la pellicule sur un papier rendu sensible, puis en exposant la chose à une forte lumière. Certaines modifications chimiques se produisent sur le papier, où apparaissent des ombres formant un petit tableau.
Le monde en général ne comprend guère l'influence stabilisatrice qu'exerce aujourd'hui la Science Chrétienne dans des foyers dont le nombre est immense — ils se comptent par dizaines de mille! Bien des familles ont pu se maintenir, des relations jugées d'abord impossibles ont été bravement endurées ou améliorées grâce au pouvoir tonique de la Vérité divine, que fait connaître la Science Chrétienne. Science et Santé avec la Clef des Écritures, par Mary Baker Eddy, contient un admirable chapitre intitulé « Le Mariage, » riche en bénédictions pour toute la grande famille humaine.