
Editoriaux
Une fillette venait de rentrer, après avoir assisté à l'École du dimanche de la Science Chrétienne. « Oh! maman, » s'écria-t-elle avec joie, « ce matin nous avons eu les heureux! » Sans doute, ceux qui connaissent le programme tracé pour l'étude de la Bible dans nos écoles du dimanche sauront que les « heureux » dont parlait la fillette sont les béatitudes prononcées par Jésus dans son Sermon sur la montagne.
Nous comparerons l'humilité scientifique à l'attitude d'un mathématicien devant le principe des nombres. Il sait que ni le vouloir humain, ni les opinions ou les désirs personnels ne modifieront les règles de ce principe, dont ils ne sauraient le moins du monde faire dévier l'opération; aussi ne peut-il décider à l'avance quelle sera la solution du problème, en faisant acte d'autorité personnelle.
Avez-Vous jamais observé les multiples directions que prend votre pensée? Examinez-la! Vous verrez qu'elle peut partir dans des directions innombrables. En un instant, elle fait le tour du monde, visite aux antipodes des scènes et des personnes connues, s'élance jusque dans la lune ou sur une planète, puis revient considérer des choses aussi banales que le temps, peut- être les impôts dont l'échéance approche.
Le Psalmiste David était-il simplement un infatigable optimiste? ou bien ses hymnes encourageantes avaient-elles leur source dans la compréhension certaine et démontrable du pouvoir spirituel, toujours présent, accessible? Le Scientiste Chrétien souscrit à cette dernière opinion. Lorsque le géant Goliath terrorisait les Israélites et les défiait de trouver un homme pour combattre avec lui, David, on s'en souvient, offrit ses services au roi Saül.
Lorsqu’en 1929 l’amiral Byrd quitta sa base pour voler vers le pôle sud, dont il était à quelques centaines de kilomètres, son aéroplane était lourdement chargé. Le pilote s’aperçut bientôt qu’avec une charge pareille, l’avion ne pourrait gagner l’altitude nécessaire pour survoler la chaîne de montagnes qui le séparait de son objectif.
La source de toute existence véritable est invisible aux sens physiques. Dans l’Évangile selon saint Jean, nous lisons: « Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui nous l’a fait connaître.
En français comme dans d’autres langues, le mot « nerfs » a plusieurs sens. Outre son acception physiologique, il peut indiquer certains aspects de la pensée humaine, soit désirables soit déplaisants.
Un des plus beaux noms qui désignent Dieu, c’est l’Amour. Le Scientiste Chrétien marche vers ce but: comprendre et refléter la puissance, la beauté radieuse de l’Amour qui peut unir dans une même pensée tous les peuples répartis sur la surface de la terre — mettre fin aux conflits, révéler l’omniprésence et l’omnipotence de l’harmonie universelle.
Les mortels ont, semble-t-il, toujours été prêts à se critiquer l’un l’autre injustement. Le neuvième commandement: « Tu ne diras point de faux témoignage contre ton prochain, » montre qu’à l’époque de Moîse, et sans doute avant, cette disposition se faisait déjà remarquer.
Avez-vous permis que certains préjugés ou quelques vagues préventions vous empêchent de lire et d’étudier, en même temps que votre Bible, le grand ouvrage de Mary Baker Eddy, Sciene et Santé avec la Clef des Écritures? Si c’est le cas, vous vous refusez la lecture de pages admirables, mais surtout vous fermez la porte à la vérité vitale — la vérité concernant Dieu et l’homme, dont Jésus a promis qu’elle nous affranchirait. Quiconque scrute sans parti pris ces pages inspirées se convaincra de deux faits: premièrement, l’auteur du livre était une femme à la pensée spirituelle, craignant Dieu, aimant le Christ; ensuite, si son interprétation de la Bible est correcte, la Science Chrétienne est le Consolateur longtemps attendu, « l’Esprit de vérité, » qui doit affranchir et sauver la race humaine.