L'entendement humain condamne volontiers. Avant même qu'un mortel vienne au monde, la pensée matérielle le condamne à devenir malade et à mourir tôt ou tard. Après sa naissance, il est souvent condamné à un sort pénible. Il se trouve peut-être limité par différentes choses — faiblesse physique, mentalité anormale, milieu défavorable, manque d'instruction. On peut croire que son existence sera terne, malheureuse, et ne le satisfera guère. L'entendement charnel, l'opposé fictif de l'Entendement divin, de Dieu, ne réussit jamais, car il est négatif. A sa race de mortels, il impose les sentences négatives, les condamnations injustes, inhérentes à sa propre nature impie.
En outre, les mortels sont souvent enclins à se condamner l'un l'autre. Sous divers prétextes ils se blâment, se critiquent ou même se maudissent réciproquement. Tout cela montre que l'entendement matériel avec son rejeton, l'homme mortel, n'est qu'une parodie de la vérité; que cet entendement impie et sa conséquence — les mortels à la pensée matérielle — sont bien éloignés de la réalité, c'est-à-dire de Dieu, de l'Entendement plein d'amour, et de Sa famille d'idées ou d'enfants qui s'aiment.
En Dieu, l'Entendement positif, et dans l'homme, Sa réflexion, la condamnation ne se pense, ne s'exprime, ne se connaît pas. Dans l'infini du bien, dans la totalité de l'Entendement parfait, dans l'universalité de l'Amour, la condamnation ne trouve rien qui lui serve de source, aucune conscience pour l'entretenir, nulle identité pour l'exprimer ou la ressentir.
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