Editoriaux
Les Écritures emploient des termes énergiques pour condamner la haine et pour faire voir qu'elle ne se rattache ni à Dieu ni à l'homme créé par Lui. Haïr signifie « avoir en aversion, détester, vouloir du mal.
Savoir apprécier la valeur et le bon travail de son prochain, c'est un talent très utile. Rendant hommage aux vertus de la femme chaste et vaillante, le roi Lémuel s'écriait (Proverbes 31:31): « Donnez-lui le fruit de son travail et qu'aux portes de la ville ses œuvres proclament sa louange! » Peut-on dire que les Scientistes Chrétiens déifient leur Leader, Mary Baker Eddy, lorsqu'ils rendent grâce à Dieu concernant la pureté, le dévouement dont elle fit preuve, et mentionnent avec gratitude les bienfaits dus à ses labeurs? Comprendraient-ils vraiment l'évangile de la Christian Science Nom donné par Mary Baker Eddy à sa découverte.
Quand ils sont assaillis par la douleur physique ou morale, les mortels attribuent généralement ces maux à des causes ou à des circonstances extérieures; ils croient donc pouvoir obtenir du secours en dehors d'eux-mêmes, soit par quelqu'un d'autre soit par des méthodes qu'ont inventées les hommes. La plupart d'entre nous semblent se complaire à rejeter les torts sur autrui, comme le faisait Caïn; ils attribuent leurs maux à toutes sortes de choses ou de gens, plutôt qu'à eux-mêmes.
Les auteurs scripturaires ont souvent employé l'image d'une course afin d'illustrer les efforts des humains pour connaître Dieu, la Vérité, et pour purifier en conséquence leur vie. Recourant à cette métaphore, saint Paul nous a donné de précieuses instructions quant à la manière d'atteindre le but, c'est-à-dire la compréhension spirituelle.
Au psaume cent trente-trois, dans une courte phrase, David exprime un idéal auquel a toujours aspiré la conscience humaine. Il s'écrie: « Oh! qu'il est bon et qu'il est agréable que des frères demeurent unis ensemble! » Le Psalmiste, roi d'Israël, dont la carrière fut tumultueuse et qui avait pris part à de sanglants conflits, pouvait s'exprimer à ce sujet en termes vibrants.
Au cours des âges, les humains ont tâché de parvenir à l'égalité entre les hommes et les nations, les individus et les races; ils ont eu recours à diverses méthodes, soit violentes soit pacifiques, et de nos jours ils procèdent surtout par les mesures législatives, l'arbitrage, la répartition des richesses. Mais l'égalité ne peut s'établir que sur une base mentale, et ce n'est pas en vertu d'un décret que les hommes deviennent généreux, honnêtes et bons.
La place exprime une chose dont nul ne peut se séparer. Elle marche de pair avec l'identité, la vie.
En face d'un ami ou d'un adversaire, comme il reste serein celui qui dit la vérité! Remarquez, au cours d'un procès, le calme, l'assurance du témoin dont les paroles se fondent indubitablement sur des faits prouvables. L'interrogatoire le plus serré ne l'ébranle pas, les manœuvres insidieuses ne peuvent le confondre.
Quand une chose va mal, la seule manière efficace d'y porter remède consiste à trouver puis à rectifier ce qui cause le mal. Peut-être nos chiffres ne sont-ils pas d'accord avec le bordereau de la banque, et nous devons chercher où nous avons fait une faute, soit en additionnant soit en soustrayant.
Que de fois ce qu'on nomme l'entendement mortel exprime cette plainte inspirée par un sentiment de propre justice et la croyance à la bonté personnelle: « A quoi servent les efforts pour être bon? Je fais de mon mieux pour bien agir, mais je n'ai que des ennuis; tandis que mon voisin, qui vit comme cela lui plaît, a tous les bonheurs! » Cette lamentation n'est point nouvelle: le Psalmiste lui-même a parfois mis en doute à cet égard la justice de Dieu, et le psaume soixante-treize examine le sujet d'une manière complète. Son auteur dit entre autres: « Voilà les pécheurs eux-mêmes dans l'abondance de tous les biens de ce monde; ils ont acquis de grandes richesses.